Le député national Lambert Mende, un haut cadre de la plateforme dirigée par Tony Kanku pousse le président du bureau d’âge à la sortie pour laisser le scrutin se dérouler de manière démocratique.
Le mardi 14 mai 2024, à quatre jours de la tenue de l’élection des membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso continue à jouer au trouble-fête.
Alors que Modeste Bahati, l’un de ses collègues membres du Presidium de l’Union sacrée qui a tenté de faire un forcing en imposant son fils à la candidature au poste de questeur a retiré ce dernier au profit d’un autre cadre de son regroupement politique AFDC-A, celui qui a été surnommé « Joe Biden » n’a pas fléchi et espère être juge et partie. Ce en quoi Lambert Mende s’oppose farouchement.
« Il est tout simplement indécent que Monsieur Chistophe Mboso soit lui-même candidat opposé à d’autres candidats à la 2ème Vice-présidence du Bureau définitif se permette d’organiser le scrutin, de surcroît sans en avoir référé à la Plénière », proteste l’ancien porte-parole du gouvernement sous l’ère Joseph Kabila.
Lambert Mende estime, en effet, que Mboso doit de lui-même quitter le perchoir pour laisser la Plénière décider de la suite du processus de l’élection et installation des membres du bureau définitif.
« Je crois qu’il est encore possible pour lui de sauver notre institution et sa crédibilité en se déportant volontairement, quitte à laisser la Plénière prendre d’autres dispositions, et ce, à partir de la constitution de la Commission du traitement des candidatures. Ayons un peu d’empathie pour nos populations qui attendent autre chose de leurs élus légitimes que ces simagrées irresponsables », à conclu l’élu de Lodja.