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Sécurité

Situation sécuritaire dans la partie orientale de la RDC, ce soutien de la Grande Bretagne au programme DDRCS

Le Vice premier Ministre de la défense recevant Mme Alyson King, ambassadrice de la Grande Bretagne en RDC
Le Vice premier Ministre de la défense recevant Mme Alyson King, ambassadrice de la Grande Bretagne en RDC

La situation sécuritaire dans la province de l’Ituri avec notamment la signature le 26 avril dernier de l’accord de paix et de cessation des hostilités par les communautés et les groupes armés opérant dans la province de l’Ituri était au cœur de l’entretien que le vice-Premier ministre, ministre de la défense et anciens combattants, Jean – Pierre Bemba, a accordé, ce mardi 14 mai 2024 à Alyson King, ambassadrice de Grande Bretagne accréditée en République démocratique du Congo (RDC).

« Les thèmes principaux qu’on a abordés, c’était comment soutenir les efforts de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion des anciens combattants dans la province de l’ituri avec l’accord qui a été réalisé avec les 5 groupes armés.
Je crois que nous avons le programme de Stabilisation et le processus de paix P-DDRCS, et pour nous, il est essentiel de montrer qu’il y a un avenir pacifique et rentable pour les anciens combattants. Donc on a parlé des possibilités de travailler pour accompagner le P-DDRCS ici en RDC, surtout dans la province de l’ituri et pour renforcer les relations concrètes de partenariat… », a déclaré Mme Alyson King, ambassadrice de la Grande Bretagne en RDC, au sortir de l’audience.

Répondant à la question relave à la récente attaque par le M23/RDF du Camp des déplacés de Mugunga près de la ville de Goma, dans la province du Nord-Kivu, la diplomate britannique reste formelle.

« Nous sommes partenaires depuis longtemps de la RDC et nous avons condamnés fermement les violences contre le Camp des déplacés près de Goma.
La violence contre les civils est jamais acceptable, la violence, l’escalade est une question très préoccupante , nous appelons toutes les parties prenantes de respecter le droit international humanitaire, c’est-à-dire de protéger surtout les civils et de bien cibler les choses.
Les camps des déplacés ne sont jamais une cible permissive, légitime… », a-t-elle déploré.

6 groupes armés ont adhéré au processus de paix, à travers un acte d’engagement qui a été également signé par les communautés locales, lors d’un dialogue intercommunautaire qui a été organisé sous les auspices du vice-Premier, ministre de la défense nationale et Anciens Combattants, Jean-Pierre Bemba, en avril dernier à Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri

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