L’Agence congolaise de presse rapporte : « Tshisekedi aux ténors de l’Union sacrée : ‘’je n’hésiterai pas à dissoudre l’Assemblée nationale’’». Les députés nationaux, membres de l’Union sacrée de la Nation (USN) ont
été rappelés à l’ordre par le Président de la République démocratique du Congo, menaçant de dissoudre l’Assemblée nationale si les tumultes politiques actuels autour des postes du bureau définitif persistent et
ce, au cours d’une causerie morale à Kinshasa. ‘’Je n’hésiterai pas à dissoudre l’Assemblée nationale et
renvoyer tout le monde à de nouvelles élections si ces mauvaises pratiques persistent’’, a dit le Président Félix Tshisekedi aux 406 députés nationaux et une quarantaine de chefs de regroupements politiques de sa plate-forme politique. Relayant l’information, Actualité.cd
titre : « D’un ton ferme, Félix Tshisekedi donne des orientations pour la composition du bureau de l’Assemblée nationale et met en garde contre certaines pratiques des députés ». MédiaCongo , lui, écrit : « Assemblée nationale : l’élection du bureau définitif reportée ». Initialement prévue ce samedi 18 mai 2024, l’élection des membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo est reportée à une date ultérieure. Cette décision est intervenue à l’issue d’une rencontre, ce vendredi 17 mai, entre les élus nationaux de l’Union sacrée et le Chef de
l’État, Félix Tshisekedi Tshilombo, à la cité de l’Union africaine à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. D’après cette source, les forces politiques au sein de l’Union sacrée de la nation devront rediscuter du ticket en tenant compte de la Grande Orientale qui n’était pas représentée dans le
premier ticket. À noter que plusieurs élus de l’Union sacrée de la nation contestaient le ticket tel que présenté par le présidium de cette plateforme. Selon eux, il ne respectait pas la géopolitique.
Parlons aussi du tête-à-tête entre le Chef de l’État et le cardinal Ambongo. 7sur7.cd informe :
« Ambongo au sortir de son face-à-face avec Tshisekedi : « normalement, il n’y a plus de problème
» ». Le cardinal Fridolin Ambongo a rencontré le Président Félix Tshisekedi ce jeudi 16 mai pour la première fois depuis la visite du pape François début 2023. À la presse, le cardinal Fridolin Ambongo qui
fait l’objet d’une affaire en justice à cause notamment de son homélie de la nuit de Pâques, rassure que
tout malentendu a été levé au cours de cette audience qu’il a sollicitée auprès du Chef de l’État. Cette audience a, selon ce prélat catholique, levé tout malentendu concernant notamment le tollé qu’a créé ses
propos » séditieux » selon la justice. Le cardinal Fridolin Ambongo affirme qu’en tant que Chef de l’État, le souci de Félix Tshisekedi est le bien-être du peuple congolais et qu’il s’implique « corps et âme » pour que ce pays puisse retrouver sa « sérénité et sa respectabilité » sur la scène internationale. De même Politico.cd revient : « Le Cardinal Ambongo sur sa relation avec Tshisekedi : ‘’Il y a eu plus de malentendus que de vrai problème’’ ».
De son côté, CONGO NOUVEAU s’interroge : « Tshisekedi-Ambongo : le tête-à-tête de l’apaisement ? ». Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi a reçu jeudi
16 mai 2024, le cardinal Fridolin Ambongo Besungu. Une rencontre qui a eu lieu après plusieurs mois de
tumultes entre l’archevêque métropolitain de Kinshasa et le pouvoir du successeur de Joseph Kabila. La rencontre qui a duré deux heures selon la présidence congolaise, a eu lieu en présence de Mgr Andriy
Yevchuk, chargé d’affaires à la Nonciature apostolique. Cette rencontre a été sollicitée par le cardinal Ambongo pour, selon lui, ‘’ faire la lumière sur différents points’’. D’après son intervention à la presse à l’issue de ce tête-à-tête, Fridolin Ambongo a qualifié de ‘’malentendu’’ les propos lui attribués notamment sur les accusations selon lesquelles le gouvernement aurait armé les rebelles rwandais des Forces
démocratiques de libération.
Autre actualité, c’est la suspension de l’émission « Bosolo na politik ». Dépêche.cd
écrit : « 30 jours de suspension infligés à l’émission Bosolo na Politik de Israël Mutombo ». Le conseil supérieur de
l’audiovisuel et de la communication (CSAC) a suspendu à titre conservatoire pour une durée de 30 jours
l’émission Bosolo na Politik officiel, présentée par le journaliste Israël Mutombo. Cette décision est contenue dans un communiqué rendu public jeudi 16 mai, par le patron du CSAC. Il reproche à la chaîne
de télévision Bosolo télévision d’avoir diffusé mardi 14 mai 2024 l’émission Bosolo na Politik officielle au
cours de laquelle le présentateur Israël Mutombo s’est livré allègrement à des attaques personnelles
contre Mboso Nkodia Mpwanga, candidat deuxième vice-président de l’Assemblée nationale.
Terminons la présente revue par cette nouvelle : « Suspension des 11 sous-traitants de l’entreprise HUAWEI : Les marchés récupérés d’une valeur de 50 millions de dollars seront attribués à des sous-traitants éligibles tirés de la base de l’ARSP », rapporte MIROIR POLITIQUE. Tirés de la base des données de l’ARSP qui enverra leur liste ce lundi 20 mai, la décision prise par le directeur général de
l’ARSP Miguel Kashal Katemb a été lue au Journal de la télévision nationale RTNC pour annoncer la suspension de ces 11 sous-traitants inéligibles et l’annulation pure et simple de 3 attestations d’enregistrement des sous-traitants en conflit avec la Loi. L’objectif poursuivi par le DG de l’ARSP est de permettre la suspension des 11 sous-traitants de l’entreprise HUAWEI : Les marchés récupérés d’une valeur de 50 millions de dollars seront attribués à des sous-traitants éligibles tirés de la base de l’ARSP.
Sociétés éligibles de compétir à chances égales afin d’accéder aux marchés récupérés et participer à l’émergence de la classe moyenne, vision du Chef de l’État Félix Tshisekedi. De même, Grand débat
note : « Nettoyage et récupération des marchés de 11 entreprises de sous-traitance pour une
valeur de 50 millions Usd : L’ARSP renouvelle la liste des sous-traitants chez HUAWEI ce lundi 20