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Politique

Coup d’État manqué à Kinshasa, Moïse Katumbi s’oppose à la violence

Moïse Katumbi Président du parti Ensemble pour la République
Moïse Katumbi Président du parti Ensemble pour la République

« Quelle que soit la nature des revendications politiques, le recours à la violence ne peut être une option pour la paix, la stabilité et le développement auxquels aspirent tous les Congolais ! », a écrit Olivier Kamitatu porte-parole de Moïse Katumbi sur son compte X.

Il indique par ailleurs que « toute la lumière doit être établie et les responsabilités dressées sur la nature des événements qui ont provoqué ces pertes en vie humaines dans la capitale ».

Cependant, fait-il remarquer, la recherche de la vérité ne peut conduire à des arrestations arbitraires et des jugements expéditifs a-t-il conclu.

Pour la petite histoire , le dimanche de la Pentecôte , les habitants de la commune de la Gombe, cœur des institutions, sont réveillés par des coups de feu.

La résidence de Vital Kamerhe, ancien vice-Premier ministres et ministre de l’Economie, candidat au poste du président de l’Assemblée nationale, a été attaquée vers 4h30, par un groupe d’hommes armés en tenue militaire.

Michel Moto, porte-parole de Vital Kamerhe et député national de son parti, note que deux des policiers commis à sa garde, ainsi qu’un des assaillants ont perdu la vie.

Ces hommes ont par la suite fait une incursion au Palais de la Nation, siège de la Présidence.

Quelques heures après l’attaque, la Garde républicaine a interpellé ce groupe d’assaillants, habillés en treillis avec des drapeaux de l’ex-République du Zaïre.

Ces assaillants ont affirmé, sur des vidéos partagées sur des réseaux sociaux « vouloir changer des choses dans la gestion de la République ».

Par la suite, le parti de Vital Kamerhe (UNC) a dénoncé une tentative d’assassinat de leur leader. 

De son côté, l’armée a annoncé avoir déjoué une « tentative de coup d’Etat » au Palais de la Nation. Elle par ailleurs dressé un bilan de quatre morts parmi les assaillants.

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