Forum des As lance le bal en titrant : « Assemblée nationale : revoici Vital Kamerhe, 15 ans après ».
C’était dans l’air, indique le journal. Mais c’est désormais officiel. Vital Kamerhe a été élu, hier mercredi 22 mai, président du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Un fauteuil qu’il a quitté en 2009, contraint par son ancien parti politique, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD). Pour le leader de l’UNC, le vote d’hier dans les travées de l’Assemblée nationale était une formalité, car candidat unique de la majorité parlementaire à ce poste. L’élu de Bukavu avec 371 voix sur les 407 votants.
Confirmant l’information, MédiaCongo rapporte : « Vital Kamerhe succède à Christophe Mboso ». Sans surprise, confirme le confrère, Vital Kamerhe a été porté à la tête du bureau définitif de l’Assemblée nationale, ce mercredi 22 mai 2024. Le leader de l’Union pour la nation congolaise (UNC) était le candidat unique au poste de président de la Chambre basse du Parlement.
De même, l’ACP revient : « Vital Kamerhe élu président de l’Assemblée nationale avec 371 voix sur 407 votants ». Parmi ses collaborateurs, cite le bulletin quotidien, Jean-Claude Tshilumbayi (Udps) élu 1er vice-président et Christophe Mboso, 2ème vice-président, Jacques Djoli, a été élu rapporteur, Dominique Munongo du parti politique Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, élue rapporteur Adjoint, Chimène Polipoli, élue questeure, et Grâce Nehema du regroupement politique AAAP a été élue questeure adjointe. « Bureau définitif de l’Assemblée nationale : Vital Kamerhe, le grand retour 15 ans après ! », clame le Phare.
De son côté, la Prospérité s’interroge : « Au perchoir de l’Assemblée Nationale : jusqu’où irait Vital Kamerhe ? ». Le Président de la République, peut-il compter sur Vital Kamerhe pour répondre à ses engagements vis-à-vis de la nation congolaise, des institutions régionales et internationales ?, se demande le tabloïd et de répondre, visiblement, oui. Puisqu’à l’évidence, qui pouvait imaginer le retour vital de Kamerhe au-devant de la scène sans l’aval de Félix Tshisekedi, lui-même ? Depuis l’époque des
assises de Genève jusqu’à l’Accord de Nairobi, rappelle le journal, Kamerhe et Félix Tshisekedi entretiennent des liens étroits dont les secrets de la solidité ne sont connus que d’eux-mêmes. Plusieurs
éléments inscrits au marquoir des observateurs démontrent, si besoin en était encore, qu’il existe une alliance politique indissoluble, imperturbable et insondable qui aujourd’hui et même demain, au-delà de
2028, en dépit des vagues, de nombreuses vicissitudes et scissiparités de la vie, réserve encore de nouvelles surprises à l’agora politique en RD. Congo, conclut le quotidien. Changeons de chapitre avec l’agression rwandaise, Forum des As informe : « Les FARDC récupèrent plusieurs localités dans le Masisi ». Plusieurs localités dans l’Est de la RDC, auparavant sous contrôle des terroristes du M23/ RDF sont passées aux mains de l’armée loyaliste, après des offensives lancées
mercredi dans le territoire de Masisi, a appris le quotidien le même jour de source militaire. « Les FARDC ont lancé les offensives tôt ce matin du 22 Mai contre les positions du M23/RDF, les opérations sont en cours et l’armée loyaliste contrôle désormais les localités de Bweru, Bihambwe, Mema, Kaniro, Kavumu,
Kasake, Kashovu et Bitonga après la débandade de RDF », a déclaré sur son compte X le colonel Guillaume Ndjike, porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu. Attestant l’information, INFOS27
écrit : « Nouveau revers pour la coalition M23-RDF-AFC à Masisi ». Au journal d’indiquer que la détermination de la RDC à protéger son intégrité territoriale demeure inébranlable. Les indications sont
claires : le gouvernement et les FARDC sont résolus à poursuivre leurs efforts jusqu’à ce que chaque parcelle du territoire national soit sécurisée et l’ennemi repoussé.
Quittons le Nord-Kivu pour la capitale Kinshasa. Le Potentiel rapporte : « Attaque du Palais de la nation : ‘’Il n’y a aucune demande d’extradition des citoyens américains’’ ». Contrairement à ce qui se raconte, « il n’y a aucune demande d’extradition des citoyens américains » impliqués dans la tentative de déstabilisation des institutions de la République démocratique du Congo du 19 mai 2024. Ces propos ont été tenus mercredi 22 mai courant par le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Peter Kazadi, lors d’une intervention médiatique. « Les enquêtes sont en cours et les mesures seront prises. Ces enquêtes iront jusqu’au bout », rassure-t-il.
Enfin, rendons-nous au Kongo-Central, GROGNON signe : « L’élection du gouverneur et son vice à reprendre ». Lundi 20 mai dernier, le Conseil d’État, statuant publiquement et contradictoirement à
l’égard des parties regroupement politique Action des alliés et Union pour la nation congolaise (A/A-UNC), appelant, et Nkuanga Masuangi Bilolo Grace, intimé, a par son arrêt REA 421 annulé l’élection du gouverneur de province du Kongo-Central et son vice pour raison d’irrégularités relevées lors du scrutin du 29 avril à l’assemblée provinciale à Matadi. Cette haute juridiction de l’ordre administratif en République démocratique du Congo a été saisie en appel interjeté contre l’arrêt RCRG 001/2024 de la Cour d’appel du Kongo-Central, pour mal jugé, par le regroupement politique A/A-UNC dénonçant de nombreuses irrégularités ayant entaché ce scrutin.