Par Cellcom IGF
Devant les professeurs, chef des travaux, assistants et étudiants, l’orateur du jour a expliqué le bien-fondé du contrôle a priori et concomitant dits patrouille financière, en démontrant son impact dans la prévention des fautes de gestion.
Concernant les interprétations qui pensent que le contrôle a priori serait de la cogestion, Jules Alingete a rappelé qu’en tant qu’organe supérieur de contrôle, l’Inspection générale des finances a le choix entre 3 types de contrôle qui sont entre autres : le contrôle a priori, concomitant et a posteriori.
Par rapport à ces types de contrôle, l’IGF a, selon le Chef de ce service, opté pour le contrôle a priori qui présente beaucoup d’avantages en servant d’outil pédagogique et permettant de palier aux insuffisances du contrôle a posteriori.
« Nous avons démontré que le contrôle a priori mis en place depuis 3 ans en République Démocratique du Congo ne constitue pas une ingérence dans la gestion. Il est encore moins une cogestion mais plutôt un type de contrôle qui existe ailleurs et qui était déjà prévu dans toutes les dispositions de notre pays mais qui malheureusement n’était pas activé », rappelle Jules Alingete.
Il a par ailleurs ajouté que l’exercice du contrôle a priori n’entrave pas la gestion et constitue tout simplement un contrôle prudentiel, un mécanisme qui vise à préserver la gestion des finances publiques en ayant comme objet principal d’éviter la commission des actes d’irrégularités dans la gestion des finances publiques.
Pour l’orateur, l’exercice de ce contrôle a aidé le pays à progresser en matière de la bonne gouvernance. Jules Alingete a invité les professeurs et étudiants de s’approprier de la vision de Son Excellence Monsieur le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans la lutte contre les antivaleurs dans la gestion publique.
« La lutte contre les antivaleurs dans la gestion publique constitue aujourd’hui une voie par excellence pour libérer notre pays de certaines pesanteurs afin d’arriver plutard vers le véritable développement », a-t-il affirmé.
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Emu par l’intervention magistrale de l’orateur du jour, le recteur de l’Université de Kinshasa a rendu un vibrant hommages aux animateurs de la Faculté des Sciences Economiques et Sociales, qui ont réussi à avoir l’Inspecteur général des finances malgré son agenda bien chargé.
« Je remercie les animateurs de la faculté des Sciences Economiques et Sociales qui ont su nous amener le Chef de Service de l’IGF qui nous permit de comprendre essentiellement le contrôle a priori, concomitant et a posteriori », s’est réjoui Jean-Marie Kayembe
Le recteur de l’Unikin a intériorisé le cri de cœur de l’Inspecteur Général des Finances-Chef de service qui a montré que gérer les biens de l’état n’est pas l’affaire de l’IGF.
Pour les organisateurs de cette activité la démarche recherchée dans cette conférence était celle de savoir les résultats produits jusqu’ici par le contrôle a priori depuis son instauration il y a 3 ans.
« L’instauration de la patrouille Financière a entrainé beaucoup des critiques dans les médias. Il fallait que les apprenants que nous sommes, nous puissions sur la nécessité de ce contrôle dans le contexte d’une économie comme la nôtre », a fait savoir le Bushabu Joël, président du FOREC.
Visiblement satisfaits de la pertinence des réponses apportées par l’orateur, les étudiants ont compris la nécessité d’une économie comme celle de la RDC de recourir au contrôle a priori et concomitant appelé la patrouille financière par rapport au contrôle a posteriori.