La Référence plus rapporte : « Voici les sept chantiers prioritaires du gouvernement Suminwa ». Les sept chantiers de la nouvelle équipe gouvernementale sont : l’amélioration de la situation sécuritaire, la
diversification de l’économie nationale, l’accès aux besoins sociaux de base se traduisant en termes d’eau, d’électricité, de soins de santé et d’éducation des enfants, la création d’emplois et la protection du pouvoir d’achat des ménages, la stabilisation de la monnaie et le renforcement de l’efficacité du service public.
De son côté, Econews écrit : «Gouvernement Suminwa Malgré la grogne, le train a quitté la gare… ». La publication récente des nominations au sein du gouvernement a déclenché une vague de controverses et de critiques au sein de la classe politique congolaise. Certains se plaignent d’avoir été ignorés lors de ces nominations, tandis que d’autres dénoncent la sous-représentation de leur région d’origine… Malgré les critiques et les tensions qui entourent ces nominations, le gouvernement de Mme Suminwa Tuluka semble déterminé à poursuivre son agenda et à mettre en œuvre ses politiques.
L’expression populaire ‘’le chien aboie, la caravane passe’’ reflète peut-être le sentiment de résolution et de détermination qui anime le gouvernement face aux critiques et aux oppositions.
Par contre, LA PROSPERITE fait savoir : « Chevauchement et télescopages : Judith Suminwa Tuluka, vers une difficile gestion des conflits des compétences entre les membres du Gouvernement ! ». Selon le journal, Judith Suminwa Tuluka, la Première Ministre, aura du pain sur la planche pour gérer les conflits internes d’intérêts entre ses membres. La cartographie du gouvernement dressée certainement par un (faux) génie, ne va pas l’aider à bien répartir les tâches. Tel est le cas, d’après le tabloïd, du ministère de l’éducation nationale quand on a encore entendu parler de Ministères
de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Formation professionnelle, nouvelle citoyenneté. L’autre problème, c’est de scinder les Affaires étrangères en trois avec un Vice-Ministre : selon qu’on est VPM des Affaires Étrangères, Coopération internationale et Francophonie ; Ministre d’Intégration Régionale; Ministre Délégué aux Affaires Étrangères en charge de la Coopération Internationale et Francophonie et un Vice-Ministre des Affaires Étrangères.
Et La Manchette clame : « Gouvernement Suminwa : Un grand déséquilibre géopolitique ».
Selon le journal, le gouvernement Suminwa présente un déséquilibre géopolitique très criant au regard du nombre des ministres issus des différentes aires géographiques, mieux encore linguistiques du pays.
Les disparités sont trop grandes. Le Grand Kasaï s’est taillé la grande part de l’éléphant avec près de 31 ministres sur les 54 que compte le gouvernement. Le Grand Équateur en compte 11, l’espace
Katanga 4 le Grand Kivu 9, le Kongo- Central 3 et le Grand Bandundu, au bas du peloton, se retrouve avec 2 postes ministériels.
Changeons de chapitre avec la situation sécuritaire dans le Nord-Kivu, Forum des As
informe : « Les FARDC stoppent le mouvement de l’agresseur rwandais à Sake et ses environs ». L’armée rwandaise et les terroristes M23 qui ont bombardé, jeudi matin à l’aveuglette, la cité de Sake, 27 km de Goma au Nord-Kivu, ont été stoppés dans leur mouvement jeudi par les FARDC, a appris le quotidien de source militaire. ‘’Tôt le matin de ce jeudi 30 mai, les terroristes de l’armée rwandaise se sont mis à bombarder à l’aveuglette dans la cité de Sake et ses environs’’, a déclaré le colonel Guillaume Ndjike Kaiko, porte-parole militaire de l’armée congolaise dans cette ville. Cependant, précise le colonel, les FARDC ont répliqué efficacement et à ce stade, le mouvement de l’ennemi a été stoppé net. Relayant l’information, le Phare titre : « Sake : la coalition RDF/M23 stoppée par les FARDC ». En dépit des bombardements répétés et des tirs à l’arme lourde, renseigne le tabloïd, les
éléments de l’armée congolaise ont tenu bon, avec le concours des troupes de la SADC stationnées dans cette province depuis plusieurs semaines.
Rendons-nous à la chambre basse du Parlement, la Référence plus via son édito
titre : « Redorée l’image de l’Assemblée Nationale ». Contrairement à la 3ème législature où le temple de la démocratie
congolaise avait perdu des plumes, beaucoup de députés se sont plaints des initiatives de contrôle parlementaires étouffées, indique l’éditorialiste. Le Bureau passait tout son temps à défendre les membres du Gouvernement. Pour cette législature, pense le confrère, les attentes sont donc grandes…
Tout devra changer pour mettre fin à la détérioration de l’image de la chambre basse. Bref, grandes sont les attentes pour redorer l’image de l’Assemblée nationale. Avec toute la volonté et la détermination qui animent la nouvelle équipe du Bureau de l’Assemblée Nationale tout est donc possible. Attendons voir !, clame l’auteur.
Dans le même registre, Le Quotidien signe : « Surfacturation des forages : L’Assemblée nationale institue une commission pour examiner le réquisitoire du Procureur ». L’Assemblée nationale a
décidé, ce mercredi 29 mai, d’instituer une commission qui va statuer sur le réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation sollicitant l’ouverture d’une instruction contre Nicolas Kazadi, ancien ministre des Finances et François Rubota, ancien ministre du Développement rural, tous deux devenus députés nationaux et cités dans le dossier de surfacturation des forages.
Bouclons par cette nouvelle : « EPST: 2.217.456 élèves dont 1.081.288 filles attendus ces 3 et 4 juin aux épreuves de TENAFEP », rapporte Infos27. Le ministère national de l’Enseignement primaire, secondaire, et technique a annoncé, le jeudi 30 mai 2024, le déroulement des épreuves d’Examen national de fin d’études primaires (TENAFEP), édition 2023-2024, pour les lundi 3 et mardi 4 juin 2024, sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo. Cette épreuve sert à tester le niveau de l’élève finaliste, en vue d’achever ses études primaires. Selon les statistiques présentées jeudi 30 mai 2024, par le ministère de l’EPST, au total deux millions deux cent dix-sept mille quatre cent cinquantesix (2.217.456) élèves dont un million quatre-vingt-un mille deux cent quatre-vingt-huit (1.081.288) filles
doivent être soumis à ces épreuves.