Ayant appris leurs présence, le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe est allé à leur rencontre, en compagnie de tous les membres de son bureau.
Une délégation a été invitée à venir présenter l’économie de leur memorandum. Les manifestants ont déploré que leurs conditions socio-professionnelles se détériorent continuellement malgré la création, depuis 5 ans, d’un ministère leur dédié au sein du gouvernement. Ils ont aussi déploré la non-application des lois portant la protection de leurs droits.
Cette situation empêche, selon les PVH, leur ministère à produire des résultats palpables dans ce secteur. Les manifestants ont sollicité l’implication de l’Assemblée Nationale pour l’organisation d’une table ronde consacrée à la problématique de leurs conditions de vie.
Le Président de l’Assemblée Nationale qui était accompagné de l’honorable Rapporteur Jacques Djoli Eseng Ekeli a éploré de voir qu’au 21ème siècle, « on continue à prendre des personnes vivants avec handicap pour des invalides alors qu’ils sont nombreux à être détenteurs des diplômes universitaires. »
Vital KAMERHE leur a promis l’implication de son institution pour premièrement faire respecter la loi portant promotion des des droits des personnes vivants avec handicape qui consacre notamment un quota de 5% d’emplois dans le secteur public et 3% dans le secteur privé. Ceci devrait donner une indépendance financière à cette catégorie des congolais et diminuer ainsi le taux de mendicité.
Vital KAMERHE leur a demandé de ne pas faire porter à une personne la responsabilité de leurs mauvaises conditions de vie. Pour rappel, les manifestants exigeaient le départ de l’actuelle ministre en charge des personnes vivant avec handicap, Irène ESAMBO, reconduite dans le gouvernement SUMINUA.
Le président Vital KAMERHE a évoqué la nécessité de mettre en place un lobbying sous l’accompagnement de l’Assemblée Nationale afin de matérialiser ce qui est déjà mis sur papier.
D’autre part, il a promis son accompagnement pour que le ministère de la fonction publique tienne compte de 60% d’emplois réservés aux personnes vivants avec handicap au sein du secrétariat général du ministère leur dédié.