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Médias

RDC : immoralité dans les réseaux sociaux, journalistes et influenceurs à l’école de Bosembe.

Christian Bosembe. Président du Conseil superieur de l'audiovisuel et de la communication CSAC/RDC
Christian Bosembe. Président du Conseil superieur de l'audiovisuel et de la communication CSAC/RDC

Cette campagne vise à rappeler aux acteurs des médias l’importance de préserver, en tout temps, leur objectivité et la dignité de leur profession, et à éviter de sacrifier ces valeurs au profit du fanatisme.

Prenant la parole, le président du Csac, Me Christian Bosembe, a soutenu que, croire en un avenir radieux n’est pas une option, mais une obligation. Ainsi, a-t-il poursuivi, point n’est besoin de rester silencieux face à la montée en puissance de la délinquance sur les réseaux sociaux.

« C’est pour cela que cette campagne, que nous estimons cruciale, est mise en place, tel un traitement de choc face à une situation aussi grave. Même si les pratiques et les attitudes ont évolué, le principe de régulation reste le même. La République démocratique du Congo n’échappe pas à la crise causée par l’érosion de l’éthique qui caractérise notre époque », a-t-il déclaré.

Faisant le constat malheureux des réseaux sociaux transformés en un foyer d’immoralité, des fake news ayant remplacé l’information authentique, des journalistes talentueux remplacés par des trafiquants d’informations, dépourvus d’éthique et de conscience professionnelle, qui propagent de fausses nouvelles dans le seul but de chercher des vues, du sensationnel l’emportant sur le rationnel, Christian Bosembe a plaidé pour une prise de conscience et une détermination à changer les choses. « Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Le Csac se donne pour mission de lancer cette campagne contre l’immoralité et la délinquance dans les médias et sur les réseaux sociaux. Le rôle du journaliste n’est pas de terroriser ou d’intimider, mais d’enquêter, d’informer, de surveiller, de former et de divertir sans juger ni condamner les citoyens, quels que soient leur statut », a-t-il plaidé.

Et de poursuivre: « la vie privée des gens, le corps de la femme, le patriotisme, l’intérêt supérieur de la nation, la réputation des gens… devraient constituer des limites que l’on ne pourrait franchir. Sinon quel plaisir avons-nous de voir nos sœurs nues ? Quel plaisir avons-nous de véhiculer des sextapes sans être inquiété ? », s’est-il interrogé.

Par la suite, il a affirmé qu’une démocratie participative grâce au numérique est envisageable, mais elle requiert une régulation et une formation adéquate afin que chacun puisse décrypter et appréhender ce nouvel univers. De cette perspective, il a mis en lumière l’objectif visé, celui de favoriser une culture numérique partagée, une compréhension collective des phénomènes en jeu. « Nous devons cultiver un esprit critique et une expertise technique pour permettre à chacun de conserver sa faculté de discernement et de choix éclairé dans cet environnement numérique”, a-t-il conclu.

Bien avant, le Bureau conjoint des Nations unies pour les Droits de l’homme en République démocratique du Congo (Bcnudh) a exprimé son soutien à cette campagne. La Directrice adjointe du Bcnudh, Anne Marie Dangi, a estimé que c’est une avancée significative face à la montée préoccupante des contenus violents et immoraux sur les réseaux sociaux en RDC.

Patrick Muyaya sur le point de fermer les chaînes qui ne respectent pas la déontologie du métier des journalistes.

Prenant la parole à l’occasion du lancement de la campagne sur la riposte à l’immortalité et à la délinquance dans les médias et sur les réseaux sociaux, le ministre congolais de la communication et médias, Patrick Muyaya a rassuré l’assistance de sa détermination à fermer les chaînes de télévision qui ne respectent pas l’éthique et la déontologie de la presse.

« Nous devons amener la salubrité dans la presse, parce qu’on ne peut détruire les efforts, par exemple, d’un acteur politique qui a pris beaucoup de temps pour se faire une image, c’est pourquoi, je veux, cette fois-ci fermer des télévisions qui ne remplissent pas les conditions » a dit le patron des médias Congolais.

Sur place, le Président du CSAC et le Ministre de la communication et médias ont remis aux journalistes et influenceurs des réseaux sociaux les certificats de la citoyenneté numérique pour contribuer au changement des mentalités dans le souci d’assainir le milieu.

« C’est pour permettre à ce que nous travaillions ensemble pour donner de la valeur à ce que vous faites et contribuer au changement de mentalité », a fait savoir Christian Bosembe.

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