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Communication

RDC: le Dr. ETENI Longondo confond l’UDPS à un parti-État (Liberté+)

Augustin Kabuya secrétaire général de l'UDPS saluant les cadres du parti
Augustin Kabuya secrétaire général de l'UDPS saluant les cadres du parti

Après avoir lu de fond en comble la lettre du ministre honoraire de la Santé publique, ancien Secrétaire Général Adjoint de l’UDPS en charge des questions économiques et financières, et actuellement Député national, Docteur Eteni Longondo, adressée au Secrétaire Général de l’UDPS, l’Honorable Augustin Kabuya Tshilumba, LIBERTÉ PLUS s’est sentie dans l’obligation de réagir à travers le présent éditorial pour éclairer la lanterne de l’opinion sur ladite correspondance qui a comme objet:  » Nécessité d’une réorganisation du Parti Politique Union pour la Démocratie et le Progrès Social », largement publié sur les réseaux sociaux.

À notre avis, l’on constate d’emblée que le scribe Dr. Eteni Longondo présente l’UDPS/Tshisekedi, du début à la fin, comme un parti faible et mal organisé. Or, en faisant un tableau comparatif entre les élections de 2018 et celles de 2023, on se rend vite compte que l’UDPS gérée par Augustin Kabuya est passé de 32 députés nationaux en 2018 au sein de l’assemblée nationale à 150 députés nationaux et, de 0 sénateurs en 2018 à 40 sénateurs à la chambre haute en 2023, sans compter la multiplication de nombres des députés provinciaux, les conseillers communaux et le contrôle de la territoriale par un nombre hors concurrence de Gouverneurs et vice-gouverneurs, bourgmestres, maires de la ville, j’en passe. Un score inédit et largement satisfaisant obtenu grâce à la stratégie développée par le SG Augustin KABUYA ayant marqué d’un sceau indélébile cette législature et qui, pensions fera date dans l’histoire du parlement congolais. Car, même dans sa toute puissance, l’ancien régime n’a pas réalisé un pareil résultat. Dès lors, il est certain que cette œuvre bien fignolée par la crème intellectuelle de l’UDPS a payé cash pour ramener l’influence populaire de l’UDPS de plus de 30 ans dans les institutions étatiques du pays.

Dans le second paragraphe de cette fameuse lettre, notre Docteur Eteni veut que l’on commence à penser élections 2028 dès à présent afin que l’UDPS, selon ses propres dires, puisse continuer à matérialiser la vision du peuple d’abord. À dire vrai, il est animé d’une peur bleue suite aux élucubrations des partenaires politiques de l’UDPS qui s’agitent autour de la prochaine présidentielle. Aussitôt, on peut relever une confusion de temps dans la pensée de notre scribe en rapport au timming des actions à mener; c’est ce qu’on appelle dans le jargon de la sagesse : « mettre les charrues avant les boeufs ». Car, comment imaginer élections 2028 en ce moment, alors que le peuple attend Félix Tshisekedi sur le piédestal de 6 axes autour desquels s’articule son programme du deuxième quinquennat, à la faveur duquel il lui a redonné massivement confiance en décembre 2023 ? Finalement, pour qui prenez-vous ce peuple, Docteur ? Tel qu’on le voit, l’attitude de notre médecin fait planer des doutes sur ses véritables motivations qui cachent mal un goût prononcé des calculs politiciens inassouvis, l’ayant contraint de jeter en pâture à la place publique l’organisation et les stratégies d’un si grand parti reconnu mondialement comme étant bien structuré. Apprenez, cher docteur, que les œuvres parlent mieux que la réthorique, même si elle sort des meninges d’un médecin comme vous. À ce sujet, notre médecin peut se tranquilliser, puisque l’UDPS est suffisamment outillé et saura ce qu’il convient de faire au moment opportun.

Concernant la matérialisation de la vision du peuple d’abord. Apparemment, le Dr. Eteni Longondo semble oublier que l’UDPS n’est pas Un Parti-État. Il aurait dû écrire à la Cheffe du Gouvernement, la première Ministre Suminwa Tuluka qui gère l’exécutif avec le Chef de l’État, Félix Tshisekedi. Car, l’UDPS ne gère pas l’État comme ce fut le cas avec le MPR de triste mémoire guidé par le maréchal Mobutu. Il y a donc quiproquo dans la pensée de notre Dr : 2e confusion.

Au quatrième paragraphe, le Dr ETENI indique que l’UDPS doit cette fois-ci accompagner le Chef de l’État en dénonçant, écrit-il, toute personne qui tenterait d’utiliser ses relations personnelles pour manipuler la justice. Là encore, les propos de notre médecin prêtent à confusion, dès lors que les poursuites engagées contre lui, à l’époque, ont été rendues possibles après la publication du rapport de l’IGF sur la gestion scabreuse des fonds destinés à la lutte contre le Covid 19. Finalement, le procès n’a pas eu lieu puisqu’il a été lavé de tous soupçons. Néanmoins, si lui connaît des magistrats et juges qui se laissent manipuler, il peut librement saisir le Conseil supérieur de la Magistrature ( CSM) ou l’inspection des Services judiciaires pour d’éventuelles sanctions en lieu et place de demander à l’UDPS de s’affairer aux dénonciations alors qu’il a les manettes entre ses mains ; là encore, une jolie 3e confusion, dorée cette fois-ci.

Il y a lieu d’affirmer pour cette première partie que l’UDPS et son SG l’honorable sénateur Augustin KABUYA se portent à merveille et sont sur des perspectives alléchantes, préconisant de grandes victoires qui s’annoncent pour les jours à venir. Pour preuve, l’UDPS a signé son retour dans le cercle des décisions de l’internationale Socialiste où il occupe le poste de vice-président zone Afrique.

Dans la deuxième partie de notre éditorial, nous allons aborder point par point de la lettre du Dr. Eteni Longondo qui comporte 10 pages. Ensuite, nous allons nous atteler sur le dossier de monsieur Eddy Kamini « Dinausore » qui, depuis un certain temps, s’evertue à saper l’image de marque des officiels de l’UDPS et des autorités du pays comme son ami Perrot Luwara.

À suivre…

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