Ce samedi, l’actualité tourne autour de la situation sécuritaire dans le Nord-Kivu.
L’ACP lance le bal en titrant : « Le Haut-commandement militaire ordonné de lancer des actions pour sauvegarder l’intégrité territoriale ». L’ordre a été donné au Haut- commandement militaire de la République
démocratique du Congo, par le Chef de l’État congolais de lancer des actions idoines pour la sauvegarde de l’intégrité territoriale, au cours de la première réunion de la Task force militaire qu’il a présidée vendredi au Palais présidentiel de Mont-Ngaliema, à Kinshasa, précise le bulletin quotidien. De son côté, MédiaCongo
rapporte : « Guerre dans l’Est de la RDC : après les USA, la Belgique salue la trêve humanitaire ». La ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, considère cette décision comme une étape cruciale pour alléger les souffrances et protéger des millions de vies.
Toujours MédiaCongo informe : « L’hôpital général de référence de Kanyabayonga victime d’un pillage ignoble par des hommes armés ». Cet hôpital, véritable havre de paix pour les populations civiles, les déplacés, les militaires blessés et les femmes enceintes, s’est vu dépouillé de ses ressources vitales.
Médicaments, matériel de laboratoire, équipements informatiques et autres objets de valeur ont été emportés par ces individus sans scrupules, laissant l’établissement dans un état de dénuement alarmant. Primeureactu.cd, lui signe : « Un véhicule transportant des munitions de guerre intercepté par les services de sécurité à Mavivi ». Les services de sécurité du Nord-Kivu interceptent un véhicule ce vendredi 5 juillet 2024 au niveau de la barrière de péage route de Mavivi. Dans le véhicule intercepté, les services de sécurité ont retrouvé un coffre d’armes, des munitions de guerre et d’autres effets militaires. La population de ce coin, alors saisie de cette information, a voulu vandaliser ce véhicule avant d’être dispersée par les services de sécurité.
Actualités.cd revient sur le procès pour fuite devant le M23 en déplorant : « Seuls les militaires de rangs et des officiers subalternes sont jusque-là jugés ». Selon le média, quand on écoute les militaires qui défilent à la barre au procès en cours à Lubero, on se rend compte que les prévenus sont tous des soldats de rang et sous-officiers. Alors que quand on les aborde, on apprend que le péché de lâcheté devant l’ennemi semble avoir été commis même par des officiers, notamment des commandants de bataillons. À l’audience de ce vendredi, un prévenu a témoigné qu’à la chute de Kanyabayonga entre les mains des terroristes du M23, de nombreux
militaires, y compris des officiers, avaient fui la ligne de front.
Retournons à Kinshasa, 7sur7.cd titre : « La police note une baisse de l’insécurité dans les quartiers réputés dangereux. ». C’est ce qu’a annoncé, le commissaire provincial de la police ville de Kinshasa, Blaise Kilimbalimba, au cours d’une visite dans certains points chauds et quartiers de la capitale où la police et l’armée effectuent des patrouilles mixtes depuis quelques semaines. Il a promis que les criminels, appelés communément « kuluna », seront recherchés partout où ils se cachent.
Enfin, parlons de l’Affaire du coup d’État manqué. Actualités.cd écrit : « Marcel Malanga affirme avoir été contraint par son père de participer aux événements du 19 mai ». Au cours de l’audience du vendredi 5
juillet, Marcel Malanga, le fils de Christian Malanga considéré comme la tête de l’opération, a été entendu devant le tribunal militaire de garnison de la Gombe, siégeant en audience foraine à la prison militaire de Ndolo. Ce prévenu affirme avoir été contraint par son père de participer à l’opération qui avait eu lieu dans la nuit du 18 au 19 mai 2024.