Ce samedi, quelques sujets ont marqué l’actualité, notamment l’invitation de l’artiste musicien Koffi Olomide à la Cour de Cassation, la guerre dans le Nord-Kivu, le procès du coup d’état manqué, le rififi au sein de l’UDPS/Tshisekedi…
Commençons par la justice, MédiaCongo rapporte : « Koffi Olomide invité à la Cour de cassation ce lundi 15 juillet ». L’artiste-musicien congolais Koffi Olomide est invité à se présenter, ce lundi 15 juillet 2024,
au bureau du procureur général près la Cour de cassation pour des faits dont connaissance lui sera communiquée sur place, peut-on lire sur l’invitation qui lui a été adressée ce vendredi 12 juillet 2024. Selon le média, cette invitation du procureur général près la Cour de cassation serait adressée à Koffi Olomide suite à ses propos sur la situation dans l’Est du pays, tenus le samedi 6 juillet dans l’émission « Le Panier », présentée par le journaliste Jessy Kabasele et diffusée sur la RTNC.
Autre sujet avec la justice, c’est le procès du coup d’état manqué.
Actualités.cd informe : « Les chauffeur et convoyeur du bus ayant transporté les assaillants, interrogés ». Toujours dans le cadre de l’instruction de l’affaire du coup d’état manqué et de l’attaque de la résidence de Vital Kamerhe, le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe a interrogé les prévenus Frank Kamanda Kadima et Bienvenu Mavungu, respectivement chauffeur et convoyeur du bus ayant transporté les assaillants de la province du Kongo-Central jusqu’à Kinshasa. Ces deux prévenus ont raconté comment ils ont été contactés pour la location du bus ainsi que leur voyage jusqu’à Kinshasa, avec des arrêts dans certains coins du Kongo-Central pour faire
monter des passagers.
Rendons-nous dans la province du Nord-Kivu. MédiaCongo clame : « Les terroristes du M23 prennent le contrôle du village Bweru à Masisi ». Les terroristes du M23 ont pris, vendredi 12 juillet 2024, le contrôle
du village Bweru, dans le groupement Bashali Mokoto, territoire de Masisi. Selon des sources sur place, ces assaillants y ont délogé les combattants de l’Alliance des nationalistes congolais pour la défense des droits humains (ANCDH), après quelques heures d’intenses combats. Par ailleurs, signale le média, des sources sécuritaires dans le Masisi indiquent qu’après avoir été délogés des villages Nyange, Mpati et Bibwe, à l’ouest de Bashali-Mokoto mercredi, ces groupes armés locaux relancent les hostilités.
Toujours au sujet de la guerre dans le Nord-Kivu, 7sur7.cd écrit : « La Belgique réitère son appel au retrait des troupes et de l’armement rwandais du sol congolais ». Ce pays de l’Union européenne condamne ‘’fermement’’ ces activités de la coalition RDF-M23 et exhorte le Rwanda à mettre fin immédiatement à ses opérations militaires dans l’Est de la RDC, à y retirer ses troupes et son armement. Selon la Belgique, le rapport du Groupe d’experts onusiens établit clairement les différentes formes de soutien actif du Rwanda au groupe armé M23 et à la plateforme politico-militaire Alliance Fleuve Congo via la présence « massive » des forces de défense rwandaises (RDF) sur le territoire congolais ainsi que « le contrôle » de facto des opérations militaires par les RDF.
Parlons des élections législatives à Masimanimba et Yokama, Actualités.cd
déplore : « À l’instar de Masimanimba, les élections des députés nationaux et provinciaux prévues ce 12 juillet à Yakoma n’ont pas eu lieu ». Dans un communiqué le 4 avril dernier, la CENI avait annoncé pour ce 12 juillet, la réorganisation des élections qu’elle avait annulées à Yakoma, dans la province du Nord-Ubangi et à Masimanimba, dans la province du Kwilu. À ce jour, rien n’a été fait. Cette structure accuse le gouvernement.
« Il nous revient de dénoncer la passivité du gouvernement congolais qui devait financer la CENI afin qu’elle réorganise les élections législatives nationales et députations provinciales dans le territoire de Yakoma », fait savoir Fiston Gala, président territorial du conseil de la jeunesse de Yakoma.
Enfin, concernant le rififi au sein du parti présidentiel, l’ACP signe : « La mise en place d’une cellule de crise dans un parti recommandée ». ‘’Pour assurer sa survie et retrouver sa grandeur, l’UDPS doit prendre des mesures immédiates et concrètes, notamment celle de la mise en place d’une cellule de crise qui est cruciale pour redresser la situation’’, a déclaré Dr Sylvain Mutombo, hier vendredi, lors d’une conférence de presse à Kinshasa. Cadre du parti et président du Rassemblement des démocrates Tshisekedistes (RDT),
il a fait savoir que cette cellule doit être composée de cinq (5) fondateurs du parti encore en vie secondés par les délégués de certaines entités qui pourraient être invitées dans cette cellule, pour une mission d’une durée de 30 jours…
