Dans le souci de décongestionner la maison carcérale de Kinshasa, le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des sceaux, Me Constant MUTAMBA, a accordé la libération conditionnelle à 421 condamnés au cours d’une cérémonie officielle tenue le samedi, 27 juillet 2024, à la Prison centrale de Makala. Une libération qui rentre dans le cadre de la vision du Président de la République de Felix TSHISEKEDI et son engagement d’assainir les conditions pénitentiaires en RDC.
S’adressant aux libérés, le Ministre de la justice les a invités à suivre à la lettre toutes les conditions contenues dans leurs actes de libération. En plus, il leur a demandé de ne plus revenir sur les actes pour lesquels ils se sont retrouvés en prison. Enfin, il leur a rappelé que cette libération ne constitue pas un cadeau ou un encouragement à poser les mêmes actes de banditisme. Cela s’apparente à un avertissement et qu’à la prochaine, ce centre deviendra leur seconde nature.
Dans la foulée, il leur a signifié qu’il n’a pas signé la libération conditionnelle pour les Détourneurs de deniers publics. Par ailleurs, il a sollicité même que leurs biens soient saisis. Pour le patron de la justice congolaise, il faudrait que Makala soit un cadre approprié pour les détourneurs et tous ceux qui complotent contre la Nation.
Dans la foulée, Constant Mutamba a promis que le Centre Pénitentiaire de Kinshasa sera désinfecté dans les prochains jours et que sa réhabilitation est proche. Il a mis en garde tous les médias étrangers qui s’arrogent les droits de divulguer le mensonge à la place de la réalité. Ceci, dans le but de décourager les actions courageuses amorcées par son ministère .
À l’en croire, il va instruire pour que, désormais, ne soit transféré à la Prison centrale de Makala que les cas graves et non de faits bénins. Les Magistrats peuvent user de prérogatives leurs reconnues afin d’accorder la libération par des amendes transactionnelles conformément à la Loi. Cependant, il faut rappeler que le Ministre d’État avait exigé que toutes les amendes soient payées la Banque et non plus le système de payer à la main appelé communément maboko-banque.