Différents sujets ont fait l’actualité dans la presse écrite ce lundi. Parmi lesquels la cérémonie du Genocost ; le cessez-le-feu de Luanda ; la publication de l’équipe gouvernorale ; l’élection et l’installation du bureau définitif du Sénat ; etc.
Commençons par la cérémonie du Genocost, Forum des As rapporte : « Bouclant son séjour à Kisangani, Judith Suminwa : ’’Nous ne sommes pas des pleurnichards. Nous n’abandonnerons pas’’». À la fin de son séjour à Kisangani, la Cheffe du Gouvernement est revenue sur la question du Genocost pour affirmer que son Gouvernement va se battre pour qu’on ne connaisse plus de crimes graves contre les populations congolaises de la part des pays étrangers, y compris entre les communautés.
D’après La Référence Plus : « Judith Suminwa appelle à la création d’un tribunal pénal international pour la RDC ».
Concernant le cessez-le-feu de Luanda, La Référence Plus clame : « Alors que le cessez-le-feu est soutenu par les USA, la France, la Belgique, l’ONU, l’UE, la Monusco,… : La coalition M23/RDF s’en
moque ! ». Dès le lendemain de la signature de cet accord, l’Alliance Fleuve Congo (AFC)/ M23 soutenue par le Rwanda, a réagi, annonçant ne pas être automatiquement lié par les conclusions de
réunions auxquelles elle n’a pas été conviée. Jusqu’à présent, précise le tabloïd, une demi-douzaine de cessez-le-feu et trêves ont été décrétés, mais jamais respectés plus de quelques semaines… abondant dans le même sens, Econews rapporte : « Le cessez-le-feu de Luanda déjà en péril ». D’après le journal, les forces terroristes poursuivent leur offensive vers le grand nord de la province, faisant craindre un nouvel embrasement. La question demeure : que vaut finalement l’accord de Luanda alors que les tirs résonnent au cœur du Nord-Kivu ?
Rendons-nous au Sénat, Le Quotidien informe : « Après moults tergiversations : L’élection du Bureau définitif au 9 août ». Renvoyée à une date ultérieure faute de compromis entre les familles politiques, l’élection et l’installation du bureau définitif de Sénat aura finalement lieu en date du 8 août prochain. Ainsi a annoncé le bureau provisoire que préside le doyen d’âge Pascal Kinduelo. C’est le résultat du compromis trouvé le week-end dernier à l’issue d’une réunion convoquée à l’intention des familles politiques en présence à la chambre haute du parlement concernant l’harmonisation des postes au bureau définitif.
Au sujet du Gouvernement provincial de Kinshasa, Econews rapporte : « Daniel Bumba prend les rênes avec sa nouvelle équipe gouvernementale ». Ce samedi, Daniel Bumba Lubaki, récemment
élu Gouverneur de la ville de Kinshasa, a officiellement reçu l’investiture de son équipe gouvernementale devant l’assemblée provinciale. Avec cette étape décisive, Bumba Lubaki s’attaque à
son programme ambitieux baptisé ‘’Kin ezo bonga’’, qui ambitionne de transformer la capitale congolaise. Selon le journal, cette investiture marque un tournant significatif pour le gouverneur, qui n’a désormais plus d’excuses pour justifier les retards ou les défaillances dans l’exécution de son
programme. Infos27 y revient en indiquant que ‘’Daniel Bumba présente un plan quinquennal évalué à plus de 10 milliards USD’’. Ce programme appelé ‘’Kinshasa Ezo Bonga’’ est articulé en 11 axes prioritaires dont la sécurité, l’assainissement et la salubrité, l’amélioration des voies et la mobilité, l’aménagement de la ville, la construction de bâtiments publics urbains, l’édification d’une nouvelle ville et la transformation numérique…
Bouclons par la rubrique ‘’Justice’’ : « Une soixantaine de suspects arrêtés à Binza Ozone jugés en procédure de flagrance au TGI/Gombe », rapporte Forum des As. Le vendredi 2 août, le tribunal de grande
instance de Kinshasa/Gombe a ouvert le procès de 65 membres de la » Force du Progrès « . Ces prévenus font partie d’un groupe de 137 personnes arrêtées deux jours plus tôt par les forces de l’ordre.
Revenant sur le sujet, Le Phare signe : « Le Quartier général des ‘’Forces du Progrès’’ à Ngaliema commence à livrer ses secrets ». À la demande du Parquet de Grande Instance de la Gombe, ce bastion a été visité dans la nuit de mercredi à jeudi, nuit où la justice était surprise de constater qu’il constituait un ‘’État dans un État’’. Tout un monde avec ses réalités, ses miliciens et sa justice, autre que celle régie par la Constitution du 18 février 2006 et des lois de la RDC. Ses cachots logeaient
même des prévenus qui avaient profité des incidents survenus sur l’avenue Uvira, à Gombe, pour introduire des plaintes contre les ‘’Forces du progrès’’ pour séquestration, détention arbitraire et illégale.