Après sa participation au IX ème sommet Chine-Afrique, le Président de la République démocratique du Congo avait convoqué un conseil des ministres extra-ordinaire le lundi 09 septembre, pour évaluer les questions urgentes premièrement celle de la tentative d’évasion et deuxièmement celle de la maladie Mpox.
Pour la tentative d’évasion survenue le 02 septembre à la prison centrale de Makala, Félix Tshisekedi a condamné ce drame tout en précisant que la vie humaine est sacrée. Et par conséquent il a instruit qu’une enquête soit ouverte et que les conclusions lui soit présentées dans un bref délai.
« Il a condamné cet événement inacceptable tout en rappelant que toute vie humaine est sacrée et mérite son attention. Ainsi, le vice-premier ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation, affaires coutumières ainsi que le ministre d’État, ministre de la Justice et garde des sceaux ont été chargés premièrement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour parachever le rétablissement complet de l’ordre au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa, ex-prison centrale de Makala. Les Forces de défense et de sécurité en association avec les équipes régulières de la prison doivent assurer un contrôle total et permanent de la situation afin de prévenir toute nouvelle tentative de ce genre. Deuxièmement, lui soumettre endéans une semaine les conclusions de l’enquête en cours qui devraient déterminer les causes exactes de cet incident. Cette enquête devra aussi établir les responsabilités et des sanctions appropriées seront appliquées aux fauteurs de troubles, qu’ils soient internes ou externes à l’établissement carcéral concerné », rapporte le Compte-rendu de cette réunion extraordinaire.
Le bilan officiel de cette attaque communiqué par le gouvernement parle de 129 détenus morts, dont certains par balles et d’autres par étouffement y compris quelques femmes violées et plusieurs dégâts matériels.
Les organisations de la société civile et d’autres partis politiques de l’opposition ont rejeté ces conclusions, pour eux le bilan est plus lourd et que de le gouvernement tente de dissimuler la vérité.
Lionel KIBULUKU