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RDC: « Marche du pays sous Tshisekedi, nous ne sommes pas satisfaits à l’Union sacrée ». ( André Mbata)

Le Professeur André Mbata BETUKUMESU Secrétaire permanent de l'USN
Le Professeur André Mbata BETUKUMESU Secrétaire permanent de l'USN

Le 30 septembre de chaque année marquera désormais la rentrée politique de l’union sacrée de la nation , plateforme politique du Président de la République Félix Tshisekedi, a annoncé ce lundi 30 septembre 2024, le Professeur André Mbata Betukumesu en sa qualité de secrétaire permanent de la méga structure politique présidentielle qui a installé ses Bureaux au coeur du boulevard mythique du 30 juin dans le centre ville de la capitale Kinshasa.

L’ancien vice président de l’Assemblée nationale qui signait également sa rentrée politique à travers cette conférence de presse a de prime abord remercié la haute autorité de référence de l’Union sacrée (Félix Tshisekedi) pour la mission lui confiée, celle de redynamiser la plate-forme politique pour la conservation de pouvoir le plus longtemps possible pour le bien-être du peuple congolais.

Après son Introduction sommaire tout en rappellant que l’Union sacrée n’a pas pour vocation « le partage des postes » , André Mbata Betukemesu dans son entrevue avec la presse s’est laissé guidé par les questions des journalistes liées à l’actualité de l’heure.

Concernant la marche du pays, l’expert constitutionnaliste estime que « plusieurs pas qu’il faille apprécier ont été franchis mais beaucoup reste à faire ».

« Nous devons éviter de faire les saut-de-moutons dans la réflexion. Ce pays était dans un gouffre indescriptible très profond et nous sommes en train de le ramener à la surface. C’est vrai que nous ne sommes pas satisfaits mais plusieurs pas ont été franchis grâce à la vision éclairée de notre haute Autorité de référence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Donc il faut apprécier les pas franchis » à soutenu André Mbata.

« C’est dans ce régime que les responsables de haut rang ont été conduits en prison à cause de soupçon de détournement. Ça on a pas vu ça dans le passé. C’est sous Félix Tshisekedi que les ministres se retrouvent à Makala » se vante le professeur André Mbata qui désapprouve tout acte de détournement.

« Maintenant concernant la suite, nous sommes dans un régime de séparation des pouvoirs comme disait Montesquieu. Il ne nous revient pas de nous ingérer dans les affaires de la justice. C’est ça que je qualifie de réflexion en saut-de-mouton » dit-il.

Et au sujet de la révision constitutionnelle ou du changement de la Constitution, l’expert constitutionnalité à promis de se prononcer ultérieurement sur la question le temps de réunir les éléments nécessaires. Mais il ne renie pas ses propos lorsqu’il vantait l’actuelle loi fondamentale sous l’ère Kabila.

« Je vois sur les réseaux sociaux les gens me rappeler ce que j’avais dit de cette Constitution qu’elle est la meilleure. Mais je le redis nous avons la meilleure Constitution mais elle n’est pas éternellement meilleure. Aux États-Unis ils font des amendements sur leur Constitution régulièrement, en France le dernier amendement remonte d y a deux mois et à porté sur l’intégration de l’acceptation de l’avortement à l’initiative d’Emmanuel Macron. alors prenez votre mal en patience j’aborderai cette question dans les prochains jours «  a dit André Mbata.

Cette conférence de presse était aussi l’occasion pour le conférencier de faire visiter ses convives les différents compartiments du siège national de l’union sacrée de la nation en partant de la salle de réception jusqu’à son bureau voisin à celui de la haute Autorité de référence en passant plusieurs autres bureaux de ses collaborateurs.

L’Union sacrée de la nation plateforme jadis électorale avait gagné haut la main la dernière présidentielle de 2023 avec le candidat Félix Tshisekedi 73 % et une large majorité cosmopolite à l’Assemblée nationale, au Sénat et dans les assemblées provinciales à travers le pays. Mais dans le partage des responsabilités dans la mise en place des institutions, trop de frustrations se sont signalées dans ses rangs. Le cas de Modeste Bahati en est une parfaite illustration. L’ancien président du Sénat devenu 2 ème vice-président de la même chambre après les élections se voit toujours moins gratifié par rapport à son poids politique a-t-il toujours soutenu.

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