Ce jeudi 3 octobre l’actualité est éparse. Quelques journaux disponibles à notre
rédaction parus en ce matin dans la capitale congolaise ont chacun choisi son angle.
MédiaCongo titre : « Baisse des prix des produits pétroliers pour lutter contre la vie chère ». Le VPM de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, a signé, ce mercredi 2 octobre 2024, un arrêté révisant à la baisse les prix des produits pétroliers en RDC. Conformément à cet arrêté qui entre en vigueur le jeudi 3 octobre 2024, le prix du litre de carburant dans la zone Ouest passe de 3 340 à 2 990,49 francs congolais pour l’essence, soit une baisse de 13 %. Et le gasoil passe de 3 435 à 2 979,73 francs congolais, une réduction de 13 % aussi. Le Gouvernement rassure les opérateurs du
secteur qu’il suit de près l’évolution des cours du pétrole sur le marché mondial et qu’il est ‘’déterminé à préserver le pouvoir d’achat des Congolais’’. La Tempête des Tropiques s’est penchée sur la levée de la grève des conducteurs de véhicules poids-lourds en rapportant que : « Les manifestants obtiennent le salaire de 400 USD le mois ». L’Association des Transporteurs Poids-lourds de l’axe routier Kinshasa-Matadi a trouvé un accord, mardi 1er octobre 2024, avec les employeurs pour la levée de la grève. Les propriétaires de ces véhicules ont pris en compte leurs desideratas qui exigeaient un salaire de 400 dollars américains le mois avant la reprise des activités.
De leur côté, les responsables des camions ont exigé au gouvernement congolais la suppression de la taxe de stationnement à Kinshasa ainsi que le non-paiement du péage retour, avant la reprise des activités.
Attestant l’information, l’ACP titre : « Levée de la grève des conducteurs routiers
poids lourds ».
Elections à Yakoma et Masimanimba, INFOS27 informe : « Les législatives prévues le 15 décembre ». Cette fixation résulte d’un calendrier actualisé et publié mardi 2 octobre 2024, suite à des consultations avec Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, et Jacquemin Shabani, le VPM de l’Intérieur. Le nouveau calendrier électoral annonce que l’accréditation des journalistes, témoins et observateurs se déroulera du 31 octobre au 30 novembre 2024. La campagne électorale aura lieu du 14 novembre au 13 décembre, suivie par le jour des élections le 15 décembre, et la publication des résultats provisoires par la CENI est prévue pour le 23 décembre.
Autre actualité, c’est l’aménagement d’une piste d’aviation clandestine à Pweto. Le Phare écrit : « Katumbi soupçonné de complot contre la République ». Le journal fait savoir que la piste d’aviation de Katumbi sent le parfum d’un complot contre la République. Au plan militaire, sa configuration (1.800 m sur 80) indique clairement qu’elle peut servir de porte d’entrée pour des avions de transport des troupes, d’armes et de matériels de tous genres susceptibles de soutenir l’agression ou l’invasion du pays par une rébellion ou, carrément, une armée étrangère, comme c’est le cas aujourd’hui au Nord-Kivu. A ce sujet, plusieurs signalent des entrées clandestines, dans l’ex-Katanga, des individus en provenance d’Afrique du Sud, munis de faux visas. C’est là un indice d’infiltration à ne pas négliger. Par contre La Référence Plus titre : « Le camp de Moïse Katumbi dénonce l’intrusion illégale de soldats sur une propriété privée ».
Parlons de la situation sécuritaire dans l’Est. Actualités.cd pointe : « Les ADF, le M23 et la CODECO parmi les groupes armés les plus meurtriers, selon un rapport de l’ONU ». Selon ce rapport indique
le média, les ADF, groupe armé ougandais actif en RDC, auraient causé le plus grand nombre de victimes, avec 467 civils tués, dont des femmes et des enfants. Le M23, un groupe rebelle soutenu par le Rwanda, est responsable de la mort de 71 civils, tandis que la CODECO, une milice basée en Ituri, a tué au moins 61 personnes. Les factions Maï-Maï, des groupes locaux opérant principalement dans le Nord-Kivu, ont également été impliquées dans des violences, ayant causé la mort de 36 civils.
C’est par cette nouvelle que nous mettons un terme à la présente revue : « Jules Alingete au cœur d’un scandale financier majeur », rapporte Forum des As. Selon le quotidien, l’Inspecteur général des finances, chef de service Jules Alingete, est accusé d’avoir détourné 30 millions de dollars destinés aux infrastructures. Il aurait renégocié le Contrat Chinois avec la Sicomines, entraînant une perte de 2 milliards de dollars d’impôts pour l’État congolais. Par la suite, il aurait sollicité près de 30 millions de dollars à la même Sicomines, somme qui aurait été détournée des fonds destinés aux infrastructures.