Lors du 19 ème sommet de la francophonie, le président français Emmanuel Macron a tenu un discours inaugural le vendredi 4 octobre à Villers-Cotterêts, dans lequel il a condamné les crises sécuritaires qui transgressent le monde sans citer l’agression Rwandaise à la RDC.
Cette posture n’a pas été appréciée par Kinshasa qui finalement l’a considéré comme un incident diplomatique. Présent à ces accises le président congolais Félix Tshisekedi a boycotté la séance de clôture de la francophonie qui était prévue hier samedi. Le Chef de l’État congolais s’est rendu à l’ambassade de la RDC en France.
Pour se rattraper, au cours d’une conférence de pressé, le président français de son côté à manifesté son attachement à la République Démocratique du Congo et se montre mobilisé pour le retour de la paix dans le pays de Lumumba.
« J’ai passé une heure et demie en tête-à-tête avec le président Tshisekedi hier, et une heure et demie avec le président Kagame ce matin « , a déclaré Emmanuel Macron.
« La France et la Francophonie restent mobilisées pour résoudre cette crise qui affecte gravement la RDC. Nous condamnons fermement les violences perpétrées par les groupes armés et les atteintes à la souveraineté de la RDC » a-t-il ajouté.
Organisé du 04 au 05 octobre au centre international de Villers-Cotterêts et au Grand Palais de Paris sous le thème «Créer, innover, entreprendre en français », ce sommet avait pour objectif, outre la promotion de la langue française, la mobilisation des pays francophones face à la révolution numérique et la montée en puissance de l’Intelligence artificielle.
Lionel KIBULUKU