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Justice

Le procureur général Firmin Mvonde lance la recherche active des évadés du CPRK qui seraient auteurs de la recrudescence criminelle.

Firmin Nvonde Mambu Procureur général près la Cour de cassation
Firmin Nvonde Mambu Procureur général près la Cour de cassation

Dans une lettre adressée aux autorités compétentes dont le ministre de la justice, le procureur général près la cour de cassation Firmin Mvonde a dénoncé le vendredi 11 Octobre 2024, la recrudescence « des cas d’extorsions, de vol qualifié ( par effraction à l’aide des violences, voire à mains armées (arme à feu ou blanche) et d’attentat à la vie humaine » occasionnée par les évadés de la prison centrale de Makala le 02 septembre dernier.

Il expose deux évadés qui ont récidivé il s’agit de « FOMBO ENGEYA Moïse alias TSULULU KAGAME, condamné à la peine de mort par le Tribunal de Grande Instance de Kinkole pour association des malfaiteurs en juillet 2024, et qui vient à nouveau d’être condamné à mort ce 10 octobre 2024 par la même juridiction pour tentative de meurtre, extorsion et évasion de détenu »

Et aussi « le cas du prévenu KABAMBA MANZANZA Blaise, Magistrat de son étal, condamné à 36 mois de Servitude Pénale Principale en janvier 2024 (et qui s’est pourvu en cassation en avril demier) pour tortures corporelles sur une dame, drame dont les images affreuses étaient devenues virales dans les réseaux sociaux. »

 » Je vous instruit d’activer tous les mécanismes de droit pour rechercher activement ces malfrats, les arrêter et les traduire devant les juridictions compétentes afin qu’ils répondent de leurs forfaitures » conclu le PG Firmin Mvonde d’un ton ferme.

L’évasion à prison centrale de Makala a fait 131 morts selon le bilan officiel du gouvernement congolais, dans ce tabloïd figure aussi les dégâts matériels et quelques femmes violées.

De manière officielle bien avant le gouvernement avait précisé qu’il n’avait aucune évasion, juste par après le ministre de la justice et garde des sceaux Constant Mutamba avait accéléré avec le processus de désengorgement de cette prison après avoir constaté les situations de vie précaires dans lesquelles vivent les détenus dans cette maison carcérale.

Lionel KIBULUKU

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