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Revue de presse

Kisangani :« La population attend de Fatshi des réalisations concrètes ».

Le Président Félix Tshisekedi à son arrivée à Kisangani en avril 2019. (© DR)
Le Président Félix Tshisekedi à son arrivée à Kisangani en avril 2019. (© DR)

À la Une, l’arrivée ce mercredi 23 octobre du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi à Kisangani chef-lieu de la province de la Tshopo.


FORUM DES AS rapporte : « La population attend de Fatshi des réalisations concrètes ». Le Président Félix Tshisekedi est attendu ce mercredi 23 octobre à Kisangani, dans la province de la Tshopo. Les Boyomais sont mobilisés pour lui réserver un accueil chaleureux. Selon le tabloïd, au-delà de l’inauguration de l’aéroport de Bangoka, les Boyomais veulent aussi voir réhabilitée la Centrale hydroélectrique de la Tshopo. Dans le même ordre d’idée, LA RÉFÉRENCE PLUS
fait savoir que si les boyomais disent merci pour l’aérogare de l’aéroport international de Bangboka, mais ils attendent aussi, entre autres, le début de la construction du barrage hydroélectrique de Babiba, la réhabilitation de celui de la Tshopo, le lancement des travaux sur la RN4 en vue de la reprise des activités tant économico-commerciales qu’industrielles
dans la province.
Restons dans la rubrique Président de la République. LA PROSPÉRITÉ clame : « L’heure des actions a sonné pour guérir la Justice RDC : Félix Tshisekedi appelle Kamuleta et Mutamba à foncer jusqu’au bout ! ». Selon le journal, le Chef de l’Etat en sa qualité de magistrat suprême a réuni les responsables du secteur de la Justice pour faire l’état des lieux de ce secteur important et envisager des mesures nouvelles à appliquer pour répondre aux attentes des populations. Constant Mutamba, Ministre
de la Justice, Dieudonné Kamuleta, Président de la Cour constitutionnelle, et les officiers supérieurs en charge de la Justice militaire ont tous reçu, lors de cet entretien stratégique de plus de trois heures, des
orientation et instructions fermes pour parvenir à produire un travail de qualité.
Changeons de chapitre avec la Gécamines.
AGENCEECOFIN.COM informe : « La Gécamines lance les exportations de germanium depuis sa nouvelle usine ». Selon ce média en ligne, la Gécamines a mis en service une nouvelle usine hydrométallurgique avec sa filiale STL. L’installation devrait permettre à la RDC de fournir jusqu’à 30 % de l’approvisionnement mondial en germanium. La Gécamines, poursuit cette source, prévoit d’exporter cette semaine un chargement de concentré de germanium provenant de la nouvelle usine hydrométallurgique mise en service en 2023 par sa filiale STL. Attestant l’information, FINANCIALAFRIK.COM précise que depuis son quartier général à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, la
société publique congolaise en charge des carrières minières, Gécamines, a réalisé une performance qualitative et quantitative en exportant pour la première fois vers l’Europe des concentrés de germanium
provenant de sa décharge de Big Hill.
Rendons-nous à l’Inspection Générale des Finances. LE PHARE écrit : « Antoinette Kipulu et deux hommes d’affaires interdits de sortir de la RDC ». Dans une correspondance adressée au DG de la DGM, en date du 16 octobre 2024, l’Inspecteur Général des Finances, Jules Alingete, lui demande de ne pas laisser sortir du pays, pour des raisons d’enquête, l’ancienne ministre de la Formation Professionnelle, Antoinette Kipulu, et deux hommes d’affaires. Il s’agit des nommés Michel Kabeya Biaye (Directeur général du groupe Agimex Sarl) et Daniel Madimba. Kalonji (Directeur général de la Société Shamaya Company Services Sarl). Selon le journal, le trio est appelé à justifier des fonds décaissés par le Trésor public pour l’aménagement des centres de formation professionnelle dans les provinces du
Kasaï, du Kasaï Central, du Kasaï Oriental, du Sankuru et du Lomani. Relayant l’information, CONGO NOUVEAU titre : « Soupçonnée d’avoir détourné 5 millions de dollars : L’ancienne ministre
Antoinette Kipulu interdite de quitter la RDC ».
Parlons de la situation sécuritaire dans le Nord-Kivu, FORUM DES AS rapporte : « Le Gouvernement angolais condamne le M23 pour avoir violé le cessez-le-feu ». Le gouvernement angolais, dans un communiqué officiel, a exprimé fermement son indignation concernant les actions du mouvement terroriste du M23, qualifiant leur comportement de « violation flagrante » des recommandations issues de la réunion ministérielle du 30 août 2024. Les événements sur le terrain ont révélé une escalade inquiétante des hostilités, déplore le quotidien.
Autre actualité, c’est la question orale avec débat, adressée au ministre des Infrastructures et Travaux publics, Alexis Gisaro. LA RÉFÉRENCE PLUS note : « Alexis Gisaro dans le collimateur de l’Assemblée nationale après les inondations à Kinshasa ». A la suite des dégâts matériels causés par la pluie du samedi 19 octobre dans la ville de Kinshasa, le député national Amisi Makutano a déposé, le mardi 22 octobre 2024, une question orale avec débat, adressée au ministre des Infrastructures et Travaux publics, Alexis Gisaro Muvunyi. Très irrité par la gestion catastrophique des projets d’assainissement et drainage dans la ville de Kinshasa, Amisi Makutano, attend du ministre Gisaro des explications sur ce qu’il considère comme un manque d’intérêt de son ministère pour le drainage et l’assainissement dans la capitale congolaise.
Bouclons par le dossier de Franck Diongo. LE QUOTIDIEN titre : « Pour le prétendu rapprochement de son allié avec Kigali : Jean-Claude Vuemba dit non à Franck Diongo ». L’opposant Franck Diongo ne savait pas qu’il serait sous le feu des critiques de tout bord, après les révélations sur ses mouvements vers le pays de Paul Kagame qui se considère comme une base arrière des récentes rébellions qui
combattent dans l’Est du pays contre le régime Tshisekedi. Il s’agit de M23 de Bertrand Bisimwa et l’Alliance Fleuve Congo de Corneille Nangaa. Si à la Majorité, indique le journal, sans surprise les condamnations fusent de partout, à l’opposition par contre, il y a des sons discordants pour manifester la
désapprobation que Franck Diongo go, qui a toujours prôné une lutte non armée contre la dictature et autres violations des droits de l’homme en RDC, se rapproche de Kigali, parrain des rébellions congolaises. Au nombre des opposants qui ont condamné l’acte posé par le président de MLP figure en bonne place son allié de taille, Jean-Claude Vuemba, président de Mouvement de Peuple Congolais pour la République…

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