Les informations commentées par la presse en ligne ce samedi partent du séjour le Président de la République à Kisangani dans la Tshopo, mais aussi de la situation sécuritaire dans l’Est du pays.
MÉDIACONGO lance le bal avec ce titre : « Les préoccupations de la Grande Orientale soumises à Félix Tshisekedi ». Depuis Kisangani, province de la Tshopo, le Président de la République, Félix Tshisekedi,
a successivement échangé ce vendredi 25 octobre 2024 avec le caucus des députés nationaux et sénateurs élus de la Grande Orientale, les gouverneurs de provinces ainsi que les chefs coutumiers du même espace. Cette délégation a soumis quelques préoccupations au garant de la nation. Complétant médiacongo, ACTU30.CD fait savoir que le Chef de l’État ne jure que par le développement de l’espace Grande Orientale et promet des solutions dans des délais les plus brefs.
Revenant sur la question de la Constitution qui fait couler de l’encre et salive, OURAGAN FM signale : ‘’Tout est désormais clair’’. La parole du chef a fixé l’opinion. La Constitution sera retouchée ou carrément changée, faute d’intégrer les réalités congolaises. D’ailleurs, le président de la République a accusé les législateurs de l’époque d’avoir fait le lit de l’étranger. Pour lui, l’actuelle loi fondamentale, caricature de l’étranger et conçue par les étrangers, ne reflète pas les réalités locales. D’où, il faut la réviser ou la changer carrément. Pour l’opposition, écrit CONGOGUARDIAN.COM
: cette révision constitutionnelle
annoncée ne vise, pour la pouvoir en place, qu’à s’aménager un troisième mandat.
Changeons de chapitre avec la situation sécuritaire dans l’Est du pays. ACTUALITÉS.CD rapporte : « La France condamne les offensives du M23 et appelle au respect du cessez-le-feu en RDC ». La France a fermement condamné ce vendredi la poursuite des offensives menées par le groupe rebelle M23 dans l’est de la RDC. Elle a appelé au strict respect du cessez-le-feu en cours, négocié dans le cadre du processus de Luanda. Paris réitère son soutien total à cette initiative diplomatique et exhorte les parties à honorer sans délai les engagements pris pour une solution durable au conflit. Dans un communiqué, le ministère français des Affaires étrangères a souligné son attachement à l’intégrité territoriale et à la souveraineté de la RDC.
Rendons-nous à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï-Central. 7sur7.cd clame : « Des conseillers communaux passent nuit à la belle étoile pour réclamer leur prise en charge ». Les conseillers communaux de la ville de Kananga, au Kasaï-Central, ont entamé, depuis le jeudi 24 octobre 2024, une manifestation silencieuse, mais poignante devant le bâtiment administratif de la province. Là où siège le gouverneur, ces élus du peuple, privés de moyens, ont décidé de passer plusieurs jours et
nuits en sit-in. Leur revendication est simple : pouvoir enfin exercer leur mission dans des conditions humaines et dignes de leurs fonctions. Selon le média, depuis leur élection, ils affrontent des difficultés qui ne cessent de s’accumuler. Pas de bureaux, pas de matériel de travail, ni salaire, ni prime et aucune allocation pour leur permettre de fonctionner. Bouclons par cette nouvelle de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN). ACP
rapporte : « RDC-COP16 : les défis sur la conservation de la nature et biodiversité évoqués ». Les défis de conservation de la nature en République démocratique du Congo ont été évoqués aux assises
de la 16ème Conférence des Parties (COP16) qui se tient du 21 octobre au 1er novembre 2024 à Cali, en Colombie, appris l’ACP vendredi de source administrative. ‘’….Nous avons échangé sur les défis
conjoints que rencontrent les deux parties dans la conservation de la nature en évoquant notamment la question du braconnage, d’autres activités illégales et aussi parler de la coopération sur la biodiversité’’, a déclaré M. Yves Milan Ngangay, DG de l’ICCN. Le bulletin quotidien rappelle que la COP16 fait suite à
l’engagement historique signé en 2022 au Canada fixant l’objectif de la protection de la biodiversité. Les gouvernements, recommande l’ACP, devront donc évaluer l’état de la mise en œuvre du cadre mondial
de la biodiversité décidé à la COP15.