Le séjour du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à Kisangani, cheflieu de la Tshopo, reste d’actualité dans la presse écrite congolaise parue ce lundi.
FORUM DES AS lance le bal avec ce titre : « Felix Tshisekedi a inauguré l’aéroport international de Bangboka rénové ». Après avoir coupé le ruban symbolique, le Chef de l’Etat a visité le terminal passager complètement transformé, répondant aux normes de sûreté et de sécurité aérienne. Longue de 3500 m, la piste de Bangboka a été décapée et revêtue d’une nouvelle couche d’asphalte ; sa largeur a été agrandie de manière à lui permettre de recevoir des avions de gros tonnage à l’instar du Boeing 767 ou l’Airbus A 330. LE PHARE précise : sur financement du gouvernement de la République et l’appui
financier de la BAD, des travaux de génie civile ont été réalisés sur la piste et le tarmac, dans l’objectif d’améliorer les conditions de sécurité des opérations aériennes sur cet aéroport. D’après ECONEWS , le Président Félix Tshisekedi ouvre Kisangani au monde par la modernisation de l’aéroport international de Bangboka, repositionné en tant que plaque tournante pour l’Afrique Centrale et
vise à devenir un ‘’aéroport de dégagement’’ pour plusieurs aéronefs circulant dans cette région. Cet hebdomadaire fait savoir que la modernisation de cet aéroport devrait significativement améliorer la connectivité de Kisangani et de la province de la Tshopo avec le reste du monde, contribuant ainsi au
développement économique local et régional. Toujours avec les détails, CONGO NOUVEAU souligne que le tarmac de l’aéroport de Bangboka a été élargi et peut accueillir simultanément 10 avions dont 6 gros porteurs et 4 petits porteurs. L’aéroport de Bangboka est équipé de tous les instruments d’aide à la navigation et du système de balisage diurne et nocturne. LE QUOTIDIEN fait savoir que le Président Félix Tshisekedi a été émerveillé de constater que tout le circuit de gestion des passagers aux départs et aux arrivées de l’aéroport de Bangboka est équipé du matériel requis notamment des portiques et des détecteurs des métaux. Avec ses nouvelles infrastructures, rapporte que portail, l’aérogare de cet aéroport peut gérer un flux de 300 passagers.
Outre l’inauguration de l’aéroport de Bongboka, LA PROSPÉRITÉ informe : « Le Président de la République a également rendu hommage au Général Bahuma ». Le commandant suprême de l’armée, a effectué une visite, au centre d’entrainement baptisé Lieutenant-Général Bahuma, où 800 militaires des FARDC sont en formation. Là, poursuit ce tabloïd, le Chef de l’Etat, a invité ces militaires à ne pas trahir le Congo.
Restons à Kisangani, LE JOURNAL titre : « Felix Tshisekedi a remis 63 véhicules tout terrain aux provinces de la grande orientale ». Au cours d’une brève cérémonie organisée ce samedi à l’aéroport
international de Kisangani/Bangoka, le Président de la République Félix Tshisekedi a remis 63 Véhicules neufs de marque Land cruiser au Vice-premier ministre chargé de l’intérieur Jacquemain Shabani qui les a remis, à son tour, aux gouverneurs des provinces de Tshopo, Bas-Uelé, Haut Uelé et Ituri.
Changeons de chapitre avec le débat à propos du changement et/ou la modification de la constitution.
LE PHARE écrit : « Les propositions du professeur Isidore Ndaywel, porteur d’un projet d’une nouvelle constitution ». Parmi les propositions, indique le quotidien, le pays serait doté de deux capitales : Kinshasa, la capitale économique et Kisangani, la capitale politique. Cette dernière ville serait choisie en fonction de sa position géopolitique, géostratégique et son accès aisé. Au niveau de l’exécutif, le Président de la République serait épaulé par un Vice-Président…
Enfin, ECONEWS clame : « Projet de révision constitutionnelle : Kamerhe, Sama, Bemba, Bahati…: entre le marteau et l’enclume ». Selon le journal, en dévoilant publiquement son projet de changement de la Constitution, mûri semble-t-il de longue date, Tshisekedi met ses alliés de l’Union sacrée devant un dilemme : soit ils s’alignent, ou ils quittent carrément le navire. Les Bemba, Bahati, Kamerhe, Sama,
Mboso et consorts sont dans l’obligation politique de se prononcer, pense Econews.