Ce samedi, où la presse en dur est en trêve, quelques médias en ligne qui ont pris la relève. Divers sujets ont été exploités par cette presse. Découvrons quelques titres sélectionnés par notre rédaction.
DÉPÊCHE.CD vient en première position avec les états généraux de la justice en titrant : « Le Professeur Luzolo Bambi donne le diagnostic et la thérapie de la maladie de la justice congolaise ». Selon le média, le professeur tenu d’abord à expliquer aux participants, la maladie de la justice congolaise. Pour lui, cette maladie découle du fait que l’article 149.3 de la Constitution congolaise proclame que ‘’la justice est rendue au nom du peuple’’. Cependant, le peuple créancier de cette justice ne se retrouve pas dans la manière dont cette justice est distribuée. C’est donc l’insatisfaction du peuple congolais dans la
distribution de la justice qui constitue la véritable maladie de la justice congolaise.
Il estime que les causes profondes de cette maladie sont des deux ordres. Il s’agit d’une part des causes techniques et des causes socio-anthropologiques d’autre part avant de proposer une thérapie. De son côté, indique ACTU30.CD, le professeur Tshibangu Kalala propose la suppression du Conseil supérieur de la magistrature. Pour ce professeur de droit à l’Université de Kinshasa, cette institution doit être remplacée par le Conseil supérieur de la justice. MEDIACONGO s’en va à l’Assemblée nationale en informant que le bureau d’études de cette institution a validé 12 initiatives de contrôle parlementaire ; lesquelles seront examinées mercredi 13 novembre 2024, au Palais du peuple. À la suite de la motion d’information du député national Didier Mundela sur les embouteillages dans la ville de Kinshasa, le Président de la Chambre basse du Parlement, Vital Kamerhe, a indiqué que l’examen de ces 12 différentes questions orales avec débat seront adressées aux différents membres du Gouvernement sur des sujets bien précis de la vie nationale.
Restons au parlement, 7SUR7.CD rapporte : « Guerre dans l’Est : le Parlement africain diligente une mission d’information en RDC ». Cette décision, signale le média, a été prise au cours d’une séance de travail tenue le jeudi 7 novembre 2024, entre le sénateur Alphonse Ngoyi Kasanji, le rapporteur de l’Assemblée nationale, Jacques N’djoli, et le président de cette Commission, Shéril El Gabaly, sur la clarification des termes de référence de ladite mission d’information, qui sera diligentée à Kinshasa, et à Goma, dans le Nord-Kivu, du 25 au 30 novembre courant. Cet organe, renseigne le média, veut prendre sa place pour faire entendre la voix des peuples africains en manifestant sa volonté de ne pas rester indifférent du drame humanitaire consécutif à l’agression de la RDC par le Rwanda et ses supplétifs du M23.
Quittons le Parlement pour la Primature. ACTUALITÉS.CD fait savoir que la Première ministre, Judith Suminwa, a reçu en audience, une délégation du Réseau des femmes mandataires de la RDC (RFMP), conduite par Sylvie Elenge, présidente de cette structure. Composé de femmes présidentes de conseils d’administration, de directrices générales, de directrices générales adjointes et d’administratrices du
secteur public, le RFMP a présenté à la cheffe du gouvernement un état des lieux de la situation de leurs entreprises respectives. Judith Suminwa a assuré le réseau de son soutien, soulignant l’engagement du gouvernement à apporter des solutions durables aux problèmes rencontrés.
Rendons-nous au ministère de l’ESU, la même source, signale que le Réseau des
associations des professeurs des universités et instituts supérieurs du Congo (RAPUICO) a donné au gouvernement un préavis de grève de 15 jours, à dater de ce vendredi 8 novembre 2024. Selon le média,
cette décision a été prise à l’issue de sa réunion tenue à ce jour, qui a évalué la mise en œuvre effective des accords de Bibwa 1 et 2. Cette structure qui regroupe la quasi-totalité du corp professoral congolais
dit constater que depuis la signature de ces accords, rien n’a été fait dans tous les établissements d’enseignement universitaire congolais, malgré l’implication du Président de la République à travers ses directives au gouvernement.
Bouclons par cette bonne nouvelle : « Ethiopian Airlines se prépare au lancement d’Air Congo d’ici
début décembre », rapporte MÉDIACONGO
Afin de répondre à la demande croissante de vols en Afrique, la compagnie d’aviation éthiopienne, Ethiopian Airlines, en partenariat avec le gouvernement, se prépare au lancement d’Air Congo, prévu en principe pour le début du mois de décembre. S’inscrivant dans la stratégie d’Ethiopian Airlines, qui vise à accroître sa présence sur le continent africain et pour répondre à la demande croissante de transport aérienne, Air Congo, dont la compagnie éthiopienne détient 49% de
part les 51 autres parts revenant à l’état congolais, sera basée à Kinshasa et utilisera deux Boeing 737-800 pour desservir des destinations locales, avec des plans d’expansion régionale.