La plupart des journaux parus à Kinshasa, ce mardi 12 novembre, sont revenus sur la participation de la Première ministre Judith Suminwa à la 29ème Conférence annuelle des Nations unies sur les changements climatiques (COP29) qui s’est ouverte depuis hier lundi à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan, où elle représente le Président de la République.
LE POTENTIEL vient en première position avec ce titre : « COP29 à Bakou : la RDC en plaidoyer pour une transition énergétique équitable ». La Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, a atterri à Bakou depuis le lundi 11 novembre pour représenter son pays à la COP29. Selon le quotidien, représentant le Président de la République Félix Tshisekedi, la cheffe du Gouvernement congolais portera la voix de la
RDC, dont les vastes forêts tropicales font d’elle le deuxième poumon climatique mondial.
LA TEMPÊTE DES TROPIQUES à ce sujet confirme que la Première Ministre, Judith Suminwa, est arrivée, hier lundi 11
novembre à Bakou, Représentant le Chef de l’Etat, note ce portail, la cheffe du Gouvernement va porter la voix de la RDC à cet événement mondial qui vise à ‘’stimuler l’action internationale pour limiter le changement climatique, et à engager la transition énergétique’’, selon un communiqué des Nations Unies.
Selon une dépêche de la Cellule de Communication de la Primature, fait savoir ce tabloïd, Judith Suminwa devra échanger avec de nombreux dignitaires mondiaux, notamment le Secrétaire général de
l’Organisation des Nations, António Guterres. Sur la même page, LA PROSPÉRITÉ indique que la mission de la Cheffe du Gouvernement à la COP29 est claire : défendre les intérêts de la RDC en matière de transition énergétique et de préservation des ressources naturelles. Avec ses vastes forêts tropicales et ses ressources minérales stratégiques, indique
ce quotidien, la RDC joue un rôle crucial dans la lutte contre le réchauffement climatique. Selon la Prospérité, un des enjeux majeurs pour la RDC à la COP29 est d’obtenir des engagements concrets en matière de compensation financière liée aux crédits carbones.
Et LA RÉFÉRENCE PLUS fait savoir que 40.000 participants, dont une centaine de Chefs d’Etat, sont attendus à Bakou pour mieux lutter contre le réchauffement de la planète et ses conséquences. Prévue jusqu’au 22 novembre courant, ajoute ce tabloïd, cette conférence doit se clôturer par un nouvel objectif d’aide financière aux pays en développement. Une question qui concerne l’Afrique et la RDC au premier chef, estime ce portail.
Changeons de chapitre avec les états généraux de la justice. ACP titre : « Une remise à niveau des magistrats préconisée pour régler des litiges miniers ». D’après le bulletin quotidien, la remise à niveau des magistrats et des juges pour connaître les litiges liés au secteur minier afin de régler les maux qui rongent la justice a été recommandée lundi aux états généraux de la Justice en cours à Kinshasa, en
République démocratique du Congo. Selon LE PHARE , depuis l’entame de ce forum, les participants ont eu droit à des interventions de haute facture. C’était également le cas au cours de la journée du samedi 9 novembre 2024, qui a vu se succéder à la tribune le professeur Jean-Claude Tshilumbayi, le ministre Jean-Lucien Bussa, l’Inspecteur Général des Finances, Jules Alingete, Peter Kazadi, le professeur Luzolo Bambi, le professeur Jacques Djoli et tant d’autres.
Restons dans le même chapitre. FORUM DES AS note qu’un cri nouveau dans un nouvel endroit et pour une nouvelle vision de la justice congolaise. La déclaration ‘’Notre appareil judiciaire sera restauré bon gré mal gré’’ exprime la ferme décision prise par le Président de la République, le magistrat suprême lors de la cérémonie d’ouverture des états généraux de la Justice congolaise dans la salle du Centre financier
de Kinshasa sous le thème : « Pourquoi la justice congolaise est-elle malade ? Quelle thérapie face à cette maladie ? » dans l’objectif de dresser un état des lieux de la justice congolaise et de proposer des réformes pour améliorer ce secteur clé.
De son côté, LE JOURNAL signe : « États Généraux de la Justice en RDC : Entre Réformes et Contestations ». Les tensions sont palpables entre le ministère de la Justice et le Conseil supérieur de la magistrature depuis l’ouverture des États généraux de la justice en RDC, constat fait par le confrère. Organisée par le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Constant Mutamba, cette rencontre vise à réformer un secteur qualifié de ‘’malade’’. Pourtant, les magistrats fustigent son organisation.
Parlons des élections législatives à Masimanimba et Yakoma. LE PHARE
informe : « Denis Kadima donne le coup d’envoi du cadre de concertation des parties prenantes ». Prenant la parole au cours de ces assises, le président de la Ceni a mis un accent sur le pourquoi de l’annulation des élections législatives et provinciales dans la circonscription de Masimanimba et Yakoma qu’il considère comme étant un gâchis financier regrettable dans le contexte économique actuel de notre pays. Au journal de
signaler que Dénis Kadima a profité de cette occasion pour inviter les parties prenantes au respect du calendrier.
Autre actualité, c’est le soutien à la population de l’Est. VRAIE THÉMATIQUE
informe : « L’événement « Kinshasa solidaire’’ se tiendra en décembre ». Dans le souci de communier avec les compatriotes victimes des affres dans la partie-Est de la RDC, la ville de Kinshasa tient, du 2 au 4 décembre prochain, un méga événement dénommé ‘’Kinshasa solidaire’’, sous l’impulsion du Chef de l’Etat. D’après ThèséeAurore Makaba, représentante de Fonarev (Fonds national des réparations des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité), cet événement concerne essentiellement les victimes de la ville de Goma (Nord-Kivu) qui constitueront un échantillon de toutes les victimes du pays.
Bouclons par le ministère de l’agriculture. LA TEMPÊTE DES TROPIQUES rapporte : « La RDC et l’Éthiopie en échange d’expériences à Addis-Abeba ». Le ministre d’État, en charge de l’Agriculture et Sécurité Alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb et son homologue éthiopien, Girma Amente, se sont entretenus particulièrement, en marge de la conférence pour un monde sans faim, organisée par l’ONUDI Organisation des Nations Unies pour le développement industriel, le gouvernement éthiopien et l’Union africaine (UA), avec l’assistance technique de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et
l’agriculture (FAO). Les deux ministres ont circonscrit l’état de l’agriculture dans leurs pays respectifs et se sont encouragés sur l’initiative des échanges d’expérience au niveau africain afin de faire avancer l’agriculture en Afrique.