Le Prix Nobel de la paix Dénis Mukwege a critiqué l’interpellation « Interpellation de De « brutale » de l’opposant Delly Sesanga hier pendant qu’il mobilisait ses militants pour la marche de protestation contre le changement de la constitution voulu par le régime Tshisekedi.
Le Dr Dénis Mukwege se dit être « Profondément choqué par l’interpellation brutale de Delly Sesanga Hipungu à l’occasion d’une manifestation contre le changement de notre Constitution. Nous lui exprimons toute notre solidarité », extrait de sa déclaration écrite sur son compte X et Facebook.
Par ailleurs, le Prix Nobel candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2023, durcit le ton sur le projet de la révision constitutionnelle ou du changement de la constitution porté en pompe par l’UDPS parti au pouvoir et Félix Tshisekedi qui l’a ouvertement exprimé lors d’un meeting ténu à Kisangani.
» Rappelons que la Constitution de la République Démocratique du Congo (RDC) de 2006 est le fruit d’un référendum populaire qui a été l’acte fondateur de l’avènement de la démocratie en RDC. Cette démocratie est aujourd’hui chancelante et menacée par un régime en pleine dérive autoritaire méprisant les libertés fondamentales garanties par ce contrat social et par les conventions internationales relatives aux droits humains auxquelles notre pays a librement souscrit. Les Congolais ont soif de liberté, de démocratie et de paix et n’accepteront pas un nouveau déni démocratique et des droits humains alors que le peuple survit dans la misère et que la Nation fait face à une menace existentielle et à une guerre d’agression et d’occupation. Ne touchez pas à notre Constitution ! #article64″, a poursuivi le Gynécologue de Panzi
La question de la révision constitutionnelle divise la classe politique congolaise. Pour le régime, il faut « réadapter la constitution aux réalités congolaises » car certaines dispositions de cette loi fondamentale bloquerait le bon fonctionnement des institutions. Du côté de l’opposition c’est le boycott absolu, ils rejettent en bloc l’initiative de la révision ou du changement de la constitution. Selon eux , il n’est pas opportun car il y a plusieurs priorités à régler notamment la question sécuritaire dans l’Est de la République et d’autres régions en proie de conflits et aussi améliorer la situation socio-économique de la population.
Lionel KIBULUKU