À la Une : le séjour du couple Présidentiel dans la province du Haut-Katanga.
Commençons avec l’inauguration de l’usine de zinc à Kipushi.
LE PHARE rapporte : « Tshisekedi a
inauguré hier la plus grande usine de zinc au monde ». Petit à petit, la RDC est en train de renaître afin de recouvrer son statut de leader au sein du continent africain. Ses minerais stratégiques constituent un atout majeur pour y parvenir. C’est dans ce cadre que le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, a procédé hier dimanche 17 novembre 2024, à l’inauguration de la plus grande usine au monde de production de zinc, dans la cité de Kipushi, située à 30 kilomètres de la ville de Lubumbashi, province du Haut Katanga.
Ce qui signe un retour avéré du pays dans la production minière. ACP indique que cette nouvelle unité a une capacité de production mensuelle de 45.000 tonnes de zinc,
Restons dans le Haut Katanga, où le Chef de l’Etat est revenu sur la modification et/ou changement de la Constitution. ACP titre : « La révision de la Constitution n’a rien à voir avec un troisième mandat ». Le projet de changement de la Constitution ne vise nullement à briguer un troisième mandat,
a soutenu, samedi, le Président de la République lors d’un meeting à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, où il a séjourné dans le cadre d’une mission d’itinérance. ‘’Je réitère mes propos tenus à Kisangani au sujet de la Constitution de notre pays. Ce que j’ai dit n’a rien à voir avec un troisième mandat’’, a déclaré le Chef de l’Etat congolais. Félix Tshisekedi estime que le fait d’interdire au peuple de la RDC de réfléchir sur sa Constitution constitue une insulte à l’endroit de l’élite congolaise, note pour sa part le bulletin quotidien.
LE QUOTIDIEN revient : « Changement ou modification de la Constitution : Tshisekedi sur ses bottes à Lubumbashi ». Cette fois-ci, indique le tabloïd, le Président de la République a utilisé un ton ferme et menaçant face à tous ceux qui s’y opposent ou veulent lui empêcher d’user de ses prérogatives constitutionnelles en tant que celui à qui revient l’initiative de la révision constitutionnelle en les qualifiant des manipulateurs. Ceci avant de préciser que son adresse faite dans la ville boyomaise n’avait aucun lien avec un troisième mandat qu’il veut briguer à la tête du pays et en accédant au pouvoir, il n’est pas venu s’y éterniser. S’appesantissant sur l’article 217 contenu dans la Constitution en vigueur et consacrant, selon lui, l’aliénation de la souveraineté nationale, indique LA TEMPÊTE DES TROPIQUES, le garant de la nation trouve illogique de ne pas revoir cette disposition appuyant ouvertement la balkanisation de la RDC. Il faut rappeler que
l’article 217 de la Constitution stipule : ‘’La RDC peut conclure des traités ou des accords d’association ou de communauté comportant un abandon partiel de souveraineté en vue de promouvoir l’unité
africaine’’, détaille le quotidien. Pour Félix Tshisekedi et l’UDPS, fait savoir FORUM DES AS, la réforme de la constitution représente un tournant essentiel pour moderniser le cadre juridique du pays et répondre aux défis actuels. De même
note que le Chef de l’Etat, reste intransigeant quant au projet de révision ou changement de la Constitution. Sur un ton martial, devant une foule venue l’écouter à la place Moïse Tshombe à Lubumbashi, clame ECONEWS, il a une fois de plus mis en garde tous ceux qui s’opposeraient à une
démarche que lui, garant de la nation, a initiée. Cependant, renseigne MEDIACONGO, cette initiative est perçue par l’opposition comme une menace à leurs
intérêts politiques. À propos de cette disposition, le président du parti Envol, Delly Sesanga considère d’iconoclaste l’interprétation de l’article 217 de la Constitution par un faux bruit, en faisant croire que cet article expose le Congo à céder des territoires à des États voisins. ‘’Les menaces, les mensonges ne
feront nullement reculer le peuple congolais’’, avertit Sesanga dans son message repris par le portail. De son côté, Martin Fayulu, candidat perdant aux dernières élections présidentielles, fait savoir la même source, invite plutôt Félix Tshisekedi à lire le dernier alinéa de l’article 214, qui stipule : ‘’Nulle cession, nul échange, nulle adjonction de territoire n’est valable sans l’accord du peuple congolais, consulté par voie de référendum’’.
Changeons de chapitre avec nouvelle : « Félix Tshisekedi s’est entretenu avec les membres du Bureau du Sénat », rapporte LE PHARE. Conduits par le premier d’entre eux, en l’occurrence le président Jean Michel Sama Lukonde, les membres du Bureau définitif du Sénat ont eu l’honneur de
conférer avec le chef de l’Etat, pour passer en revue les grandes questions de la vie nationale. Il a été question, pour de remercier le Président de la République pour son implication dans le bon
fonctionnement des institutions, en particulier le Sénat, mais également de réitérer l’engagement et l’accompagnement du Bureau. Selon LA PROSPÉRITÉ , Jean Michel Sama Lukonde et sa suite ont remercié le Chef de l’État pour son rôle déterminant dans le bon fonctionnement des institutions, particulièrement le Sénat. Il a également réitéré l’engagement de cette chambre législative à soutenir et accompagner la vision du Président Félix
Tshisekedi pour le développement de la RDC. Par ailleurs, CONGO NOUVEAU signale , le bureau du Sénat a profité de cette rencontre pour dresser un état des lieux des actions déjà entreprises en faveur du bien-être des citoyens.
Bouclons par la situation sécuritaire dans l’Est du pays. LE PHARE informe : « Trois collaborateurs de Nangaa aux arrêts ». Les services des renseignements militaires (ex-Demiap) viennent d’appréhender trois collaborateurs de l’AFC (Alliance du Fleuve Congo) de Corneille Nangaa, qui se préparaient à lancer des actions de subversion à Lubumbashi. Selon le général de brigade Sylvain Ekenge, le premier se
nomme Emmanuel Zungire wa Kagara, directeur général de la société Tukenga dont le siège est à cheval entre Goma et Gisenyi. Le second coup de filet est celui opéré contre la Commissaire supérieure
principale Françoise Munyarugerero, directrice nationale adjointe de la Protection civile à la PNC. Et le troisième suspect est Lenga Gana Pacôme, ancien directeur a.i. de la Regideso dans le Haut-Katanga.