Après la déclaration de Félix Tshisekedi à Lubumbashi évoquant la nécessité de changement de la constitution sous prétexte que l’article 217 de la constitution ouvre la voie à la RDC d’abandonner ses terres à d’autres pays africains, le Chef de l’État lui a parlé particulièrement du « Rwanda ».
L’opposant Martin Fayulu est monté au créneau pour dire qu’il qualifie de manipulation. Il tient à préciser que l’interprétation du Chef de l’État sur cet article est « erronée » rappelant qu’il reste le seul président de la république élu.
« C’est une interprétation grossièrement erronée d’un article dont la clarté ne nécessite même pas l’expertise d’un éminent professeur en droit constitutionnel…le libellé de cet article, qui figure dans plusieurs Constitutions africaines, a pour objectif de « promouvoir l’unité africaine ». Que Félix Tshisekedi lise le dernier alinéa de l’article 214, qui stipule : « Nulle cession, nul échange, nulle adjonction de territoire n’est valable sans l’accord du peuple congolais, consulté par voie de référendum » a-t-il déclaré
Et d’ajouter :
« Ce qui prime aujourd’hui, c’est la préservation de l’intégrité territoriale et l’amélioration des conditions de vie de la population «
La question de la révision constitutionnelle fait débat en RDC, l’interprétation de l’article 217 divise la classe politique.
Lionel KIBULUKU