Le mercredi 20 novembre les acteurs politiques de l’opposition se sont réunis au centre inter-diocesain à Kinshasa pour donner leurs positions sur l’initiative de la révision constitutionnelle portée par Félix Tshisekedi.
Dans la salle on a vu la présence de Emmanuel Shadary pour le compte du FCC, Devos Kitoko de l’ECIDE, et un représentant de Ensemble pour la république de Moïse Katumbi.
Tous à l’unisson, les opposants ont exprimé leur désaccord sur le projet de révision constitutionnelle. Ils dénoncent une manipulation dans l’interprétation de Félix Tshisekedi sur l’article 217 de la loi fondamentale.
« Contrairement aux affirmations mensongères de Monsieur Tshisekedi, la Constitution de 2006 est le fruit du travail des Congolais réunis à Kisangani et adoptée par référendum à 85 %. Elle est l’expression de notre souveraineté nationale « , ont-ils révélé
Dans leurs exposés, ces opposants sont revenus sur la situation sociale de la population congolaise dénonçant la mauvaise gouvernance de Félix Tshisekedi qui n’arrive pas à instaurer la paix dans la partie Est de la RDC.
« Aucune disposition de la Constitution n’empêche Monsieur Tshisekedi d’améliorer les conditions sociales du peuple congolais « , ont-ils souligné.
Ils appellent Félix Tshisekedi et son gouvernement de s’atteler sur des questions prioritaires. Ils ont également condamné le recul démocratique caractérisé par le restriction de la liberté d’expression et des droits humains. Sur cette question, ils citent l’arrestation des opposants comme Seth Kikuni, Jean-Marc Kabund et Mike Mukebayi.
« La répression contre l’opposition a conduit jusqu’à l’ignoble assassinat de l’honorable Chérubin Okende ; les violations des droits humains, le tribalisme, le népotisme, les arrestations arbitraires, et les détentions illégales sont devenus des faits quotidiens « , ont-ils dénoncé.
À Kisangani, Lubumbashi et à Kipushi partout où le Chef de l’État est passé, dans son discours il a révélé son intention de changer la constitution en l’adaptant aux réalités congolaises. Selon lui, plusieurs dispositions de cette loi bloquent le bon fonctionnement des institutions.
Lionel KIBULUKU