À la Une : la participation du Président Félix-Antoine Tshisekedi au sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe
(SADC).
FORUM DES AS rapporte : « Les Etats de la SADC s’engagent à accroître les efforts diplomatiques et militaires pour la paix RDC ». La capitale zimbabwéenne, Harare, a accueilli hier mercredi 20 novembre, un sommet extraordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de Développement.de l’Afrique Australe (SADC). Cette rencontre a réuni plusieurs dirigeants africains, dont le Président Félix
Tshisekedi, pour discuter de la situation sécuritaire préoccupante dans l’Est de la RDC, toujours marquée par les attaques du groupe terroriste M23 soutenu par le Rwanda. Dans son discours d’ouverture, souligne le journal, le Président zimbabwéen et actuel président en exercice de la SADC, Emmerson Mnangagwa, a exprimé sa solidarité avec la RDC, en soulignant que le peuple congolais ‘’mérite de vivre dans la paix et le développement’’.
ACP informe que le mandat de la SAMIRDC en RDC a été prolongé d’un an, afin de poursuivre sa lutte contre l’instabilité et l’insécurité qui règnent dans l’Est de ce pays, a appris le bulletin quotidien de source officielle. Le sommet a apprécié la reconnaissance exprimée par Félix Tshisekedi, Président de la RDC, pour le soutien indéfectible que la SADC prête aux initiatives, afin de rétablir la paix et d’assurer la sécurité dans le pays. Après avoir reçu des nouvelles informations sur la paix et la sécurité en RDC, note l’agence, le Sommet a manifesté son inquiétude face à la détérioration continue de la situation
sécuritaire et humanitaire dans le pays et a réitéré le soutien de la SADC au gouvernement congolais dans sa quête de la paix, de la stabilité et de la sécurité durables. Le sommet de la SADC, relève MÉDIACONGO s’est concentré sur plusieurs enjeux pressants, notamment la sécurité régionale, la lutte contre le changement climatique et les défis économiques exacerbés par des crises globales récentes. La participation du Président Tshisekedi est particulièrement significative, car la RDC joue un rôle clé dans la géopolitique de la région, en raison de ses vastes ressources naturelles et de sa position stratégique au cœur de l’Afrique centrale.
Restons dans la rubrique ‘’situation sécuritaire dans l’Est de la RDC’’. ACTUALITÉS.CD informe : « Plusieurs
habitants chassés par le M23 du village Butare et une vingtaine d’agriculteurs tués en dix jours dans leurs champs à Kiseguro et Katwiguro ». Des milliers d’habitants de Butare, une grande agglomération située dans le groupement Tongo, chefferie de Bwito (dans le territoire de Rutshuru), sont
obligés de vider précipitamment, leurs milieux. Ils sont chassés par les éléments de la coalition M23/RDF au motif qu’il s’agit là d’une zone opérationnelle. Le fonctionnaire délégué adjoint du gouverneur dans la chefferie de Bwito, Isaac Kibira, qui alerte, crie à une violation du droit international humanitaire. Dans un autre registre, la presse écrite kinoise revient sur la réaction de l’opposition au sujet du
changement et/ou de la modification de la Constitution, tel que souhaitait par le Chef de l’Etat. MÉDIACONGO vient en premier en rapportant : « Kabila, Fayulu et Katumbi font bloc contre Tshisekedi ». L’initiative visant la révision de la constitution est ‘’injustifiée, inopportune, illégale et anticonstitutionnelle’’, estiment les principales forces politiques de l’opposition congolaise regroupant notamment le FCC, Lamuka et Ensemble pour la République. Dans une déclaration faite mercredi 20 novembre au siège de la Cenco, ils ont rejeté fermement le projet de révision de la Constitution porté par le président Félix Tshisekedi. Selon ces forces politiques de l’opposition, note le média, cette initiative du Chef de l’État représente une menace grave pour la souveraineté nationale et la démocratie, et consacre la balkanisation du pays. Cette rencontre, indique FORUM DES AS , a marqué la naissance d’un nouveau bloc politique. Dans leur déclaration commune lue à l’occasion par les secrétaires généraux des partis tels que Front Commun pour le Congo, Lamuka, Ensemble pour la République et Leadership et la Bonne Gouvernance, ce nouveau bloc dénonce ce qu’il appelle un ‘’plan diabolique’’ destiné à modifier la Constitution de 2006 pour permettre à Félix Tshisekedi de briguer un troisième mandat, en violation des articles 70 et 220. Dans un contexte politique particulièrement tendu et marqué par des tensions croissantes autour des enjeux constitutionnels, LE POTENTIEL signale, ces partis ont exprimé leur volonté de défendre les valeurs démocratiques fondamentales de la RDC, en dénonçant des ‘’manœuvres politiques visant à contourner la constitution actuelle’’, explique le journal.
Autre actualité, c’est la profanation du mausolée de Lumumba. ACP informe : « Six présumés auteurs aux arrêts », Selon le bulletin quotidien, six personnes présumées auteurs de la profanation du mausolée du héros national Patrice Lumumba ont été arrêtées et deux autres recherchées, a annoncé mercredi le vice-Premier ministre de l’Intérieur et sécurité à l’issue d’une réunion avec la ministre de la Culture et quelques responsables des services de sécurité de la RDC. Le Vice-Premier ministre a assuré que la relique de Patrice Lumumba, symbole de l’indépendance congolaise, demeure intacte et protégée, fait savoir FORUM DES AS.
C’est par cette nouvelle que nous mettons un terme à la présente revue : « L’insalubrité à Kinshasa, les constructions anarchiques et les embouteillages s’invitent au Palais du Peuple », écrit LE PHARE. Face à cette situation, indique le tabloïd, l’Assemblée nationale avait décidé de la mise en place d’une commission ad hoc, qui va étudier et faire des propositions sur l’éradication de l’insalubrité, des constructions anarchiques et des embouteillages dans la ville province de Kinshasa. Cette question, fait savoir le quotidien, ne concernant pas uniquement la ville de Kinshasa, le président de l’Assemblée nationale, a estimé importants que les résultats de ces travaux soient élargis à l’ensemble du pays, dont les villes connaissent aussi ces mêmes types des problèmes.