Les journaux parus ce lundi se sont penchés sur divers sujets d’actualité. Découvrons-les dans les lignes qui suivent.
LE POTENTIEL lance le bal avec ce titre : « …Tshisekedi s’invite à la clôture du programme de prière ‘’Bunda 21’’ à Philadelphie ». Le Chef de l’État Félix Tshisekedi reste égal à lui-même. Alors que la folle rumeur a fait le tour de la ville, allant jusqu’à faire croire que les relations entre le chef de l’Etat et le pasteur responsable de cette église de réveil, l’apôtre Roland Dalo ont pris un coup de froid. Cela n’est pourtant pas vrai, car Félix Tshisekedi, fidèle de la communauté Philadelphie, a pris part dimanche 24 novembre 2024 au culte organisé au temple du Centre missionnaire Philadelphie (CMP), à Kinshasa/Gombe, à l’occasion de la clôture du programme de prière ‘’Bunda 21’’. Selon LA RÉFÉRENCE PLUS, dans la foulée, le Chef de l’État congolais a bénéficié des sages conseils prodigués par le chef spirituel de l’église Philadelphie, notamment sur la dîme, l’éradication des anti-valeurs et
l’aménagement du territoire. Le quotidien fait savoir que la présence de Félix Tshisekedi au culte de dimanche est un signe clair qu’il connaît le rôle que l’église et son pasteur doivent jouer pour moraliser
les hommes. En y allant, il démontre par là qu’il est lui aussi interpellé par les antivaleurs devenus comme un sport national en RDC.
Au sujet du changement de la constitution, CONGO NOUVEAU écrit : « Ambongo tacle Tshisekedi : ce projet ne finira pas les embouteillages ». Le cardinal Fridolin Ambongo, au cours de la célébration des
Journées diocésaines des jeunes, hier dimanche 24 novembre, dans sa prise de parole, n’a pas manqué d’égratigner le régime de Félix Tshisekedi avec son projet de changement de la Constitution. Il s’est
demandé pourquoi dépenser tant d’énergie et d’argent pour chercher à changer la constitution en lieu et place de s’occuper de la jeunesse congolaise. Ce projet de changement de la loi fondamentale, selon lui, rapporte le journal, ne donnera pas de l’emploi aux jeunes.
Sur le même, chapitre, FORUM DES AS fait savoir que pour l’Archevêque métropolitain de Kinshasa, le changement constitutionnel n’est pas une panacée. Les priorités de la société congolaise sont ailleurs.face à une jeunesse de plus en plus abandonnée à son triste sort et qui voit son avenir bouché, sans perspectives. Complété par LE POTENTIEL, le Cardinal Ambongo s’interroge : ‘’Est-ce que c’est le
changement constitutionnel qui va nous donner du travail à la fin de nos études, qui va nous permettre de quitter Masina et d’arriver à Gombe sans embouteillages?’’.
Rendons-nous à la chambre basse du Parlement avec la motion de défiance contre le ministre des ITPR. MÉDIACONGO
rapporte : « Le groupe parlementaire 2A/TDC se désolidarise de cette initiative faute de légitimité au sein de la famille politique ». Un groupe des députés nationaux a déposé, vendredi 22 novembre 2024, une motion de défiance contre le ministre d’État, ministre des Infrastructures et Travaux publics, Alexis Gisaro, dont l’examen de la motion est prévu, ce lundi 25 novembre 2024, à l’Assemblée nationale. Cette initiative, faudra-t-il le souligner, n’a pas rencontré l’assentiment du groupe parlementaire 2A/TDC, qui s’en désolidarise faute de légitimité au sein de la famille politique. Le média rappelle que les députés signataires de la motion reprochent à ce membre du Gouvernement en poste depuis 2021, l’état de délabrement très avancé des infrastructures de son secteur.
GROGNON revient : « Alexis Gisaro entre deux chaises ». Selon le journal satirique paraissant à l’improviste, la suite des événements pourrait non seulement déterminer son avenir politique, mais également influencer le paysage politique national et la confiance des citoyens envers leurs représentants. Tout le monde attend donc avec impatience le dénouement de cette séquence parlementaire, qui marquera peut-être un tournant dans la manière dont les responsables politiques abordent les enjeux cruciaux du pays. De son côté, LE QUOTIDIEN informe : « La plénière sur l’examen de la motion de défiance contre le ministre Alexis Gisaro reportée ».
Quittons l’Assemblée nationale pour la Primature. ECONEWS informe : « Levée de l’état de siège en téléchargement, Judith Suminwa en éclaireur au Nord-Kivu et en Ituri ». Pour réunir tous les éléments d’analyse à soumettre à l’approbation du Président de la République, indique le tabloïd ; Mme la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, vient d’initier une mission d’itinérance dans le Nord-Kivu et l’Ituri. Objectif : évaluer l’état de siège. Cette démarche, poursuit le journal, vise à évaluer l’état de siège et à préparer un rapport détaillé à soumettre au Président de la République. Selon LA PROSPERITE,
plusieurs personnes ont estimé que c’est le moment opportun de mettre fin à cet état de siège, qui pour la plupart a lamentablement échoué et à ce jour, viole déjà loi car il y a déjà plus de 80 prorogations mais aucune solution n’est trouvée malgré le changement des animateurs à la tête de la province.
Restons dans le Nord Kivu, LA RÉFÉRENCE PLUS déplore : « Exploitation illicite du carré minier de Rubaya, le M23 gagnerait plus 450.000 USD par semaine, révèle une enquête de Mines.cd ». D ‘après les sources concordantes jointes par nos confrères du site d’informations mines.cd, les terroristes de la coalition M23-AFC, soutenus par le Rwanda, gagneraient plus de 450.000 dollars américains par semaine et plus 970.000 USD le mois, en exploitant seulement le carré minier de Rubaya, situé dans le territoire de Masisi. ‘’Les terroristes gagneraient 30 dollars américains sur chaque puit par semaine, alors qu’un carré minier en compte plus de 5.000. À chaque rêverie, ces assaillants gagneraient aussi 10 dollars américains par semaine, alors que le carré minier en compte plus de 3.000. Les minerais traités pour être vendus et acheminés au Rwanda payent par kilo 5 dollars américains à ce mouvement terroriste, alors que la zone enregistre plus de 50 tonnes’’, rapporte le site d’information.
Terminons par l’affaire immeuble en Belgique. FORUM DES AS rapporte : « Firmin Mvonde apporte des preuves de son acquisition en bonne et due forme ». Alors que le ministre de la Justice, Constant Mutamba a annoncé l’ouverture d’une enquête sur cette affaire, Me Willy Wenga prend la défense du Procureur général près la Cour de cassation. Selon le quotidien, Firmin Mvonde a bel et bien acquis un Immeuble à Bruxelles en Belgique. Par des moyens légaux. Contrairement à ce que l’opinion peut croire, cet homme de loi et de droit, l’a obtenu en obtenant proprement un prêt bancaire à Equity BCDC (Banque
centrale du Congo) de l’ordre de 750 000 dollars. C’était en juin 2024.
