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Affaire Interlacs : Sam Bakasende dément les accusations contre Bahati Lukwebo

Sam Bakasende, coordonnateur national honoraire du panel des experts congolais de la bonne gouvernance et la promotion des entreprises publiques
Sam Bakasende, coordonnateur national honoraire du panel des experts congolais de la bonne gouvernance et la promotion des entreprises publiques

Sam Bakasende, coordonnateur national honoraire du panel des experts congolais de la bonne gouvernance et la promotion des entreprises publiques privées, a tenu un point de presse ce mardi 3 décembre 2024 pour dénoncer ce qu’il qualifie de manipulation politique visant à discréditer Modeste Bahati Lukwebo, autorité morale de l’AFDC-A, dans le cadre des revendications d’un groupe d’anciens travailleurs de la société Interlacs.

Selon Sam Bakasende, les accusations portées contre Modeste Bahati Lukwebo sont infondées et constituent une tentative de « faire disparaître le parti du Tanganyika ». Pour lui, le gouverneur de la province serait à l’origine de cette campagne de dénigrement, affirmant que ce dernier « a tout fait pour mettre mal à l’aise le président fédéral et, à l’arrivée du chef de l’État, a tout fait pour retirer les drapeaux de l’AFDC-A de toutes les rues ».

Il a rappelé que plusieurs personnes ont été à la tête de l’entreprise avant Bahati Lukwebo, qui a hérité d’une situation difficile. « Au moment où Bahati Lukwebo a pris les rênes de l’usine, celle-ci ne produisait déjà plus rien et après elle a été liquidée. Mais grâce à sa bonne foi, il a réglé tous les arriérés des agents en collaboration avec la banque TMB et a résolu le problème des frais de rapatriement avec l’inspection générale du travail », a-t-il précisé.

Sam Bakasende a également indiqué que les revendications des anciens travailleurs devraient être adressées à la nouvelle direction d’Interlacs et non à Bahati Lukwebo, qui a œuvré pour sauver l’entreprise d’une faillite imminente. « Leur droit a été clos car ils ont saisi la justice et Interlacs a gagné le procès », a-t-il ajouté.

Le coordonnateur a exprimé sa consternation face aux revendications des travailleurs qui, selon lui, ont eu des frais de rapatriement mais ont choisi de rester à Kalemie.

« Nous dénonçons le comportement politique qui entoure cette affaire, car beaucoup pensent à tort qu’Interlacs est une entreprise privée de Bahati », a-t-il conclu.

Cette déclaration intervient alors qu’un groupe d’anciens travailleurs d’Interlacs a remis un mémo au Président Félix Tshisekedi lors de sa visite dans la province du Tanganyika, réclamant leurs arriérés de salaire et des frais de rapatriement.

En réponse à ces accusations, la société Interlacs avait déjà publié un communiqué dénonçant ce qu’elle qualifie de « cabale » visant à nuire à la réputation de Bahati Lukwebo. Dans ce communiqué, l’entreprise rappelle qu’elle s’est acquittée de tous ses passifs sociaux lors de la cession, y compris les arriérés de salaires et les frais de rapatriement. Les deux parties étaient allées en justice et la cour d’appel du Tanganyika a finalement donné raison à la société dans cette affaire.

Lionel KIBULUKU

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