Les forces de sécurité ont mis à nu, le vendredi 6 décembre 2024, une machination d’ampleur visant à déstabiliser Denis Kadima Kazadi, Président de la
Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Ce réseau criminel, impliquant des personnalités politiques,
religieuses, de la société civile et judiciaires voire des officiels de la CENI, a été démantelé après une opération méticuleusement préparée depuis plusieurs
semaines. Au cœur de ce projet contre Denis Kadima, on cite trois figures majeures. En premier, le Dr Freddy Bonganga Djema , ancien Conseiller à la CENI, révoqué en septembre 2024. Ensuite,
Mademoiselle Noella Munanga Nsinga
Udjuu, ex-danseuse du musicien Fabregas et habituée des nuits chaudes de Kinshasa , qui serait l’instigatrice d’une plainte infondée de viol contre Denis KADIMA. Enfin, Monsieur Marc Nsinga Udjuu, l’oncle de Noella qui aurait joué un rôle actif dans la tentative d’extorsion. Une machination savamment orchestrée mise à nu grâce à un guet-apens réussi. Le plan contre Denis Kadima reposait sur des accusations fallacieuses de viol, mêlant habilement des calomnies et des faux témoignages pour nuire à l’image du Président de la CENI et le pousser à la démission. C’est là qu’intervient Mlle Noella Munanga Nsinga Udjuu qui va présenter une plainte à la Cour de Cassation contre le Président de la CENI qui l’aurait prétendument violée
alors que le seul péché de Denis
Kadima était celui de lui avoir accordé une audience à la demande de son conseiller Freddy Bonganga. De son côté, Dr Freddy Bonganga, avec la collaboration de l’avocat Toto Kambe, avait un autre agenda. Celui d’extorquer une somme colossale de 500.000 USD en échange de l’abandon des poursuites pour viol. Pour cela, Bonganga et Me
Toto Kambe ont tenté de contacter des
proches du Président Kadima pour
négocier le paiement du retrait de la
plainte. Ils comptaient sur le fait que le
Président de la CENI céderait à la pression en vue d’éviter une humiliation publique. Piège dans lequel ce dernier n’est pas tombé. Informées, les forces de sécurité, après avoir rassemblé suffisamment de preuves, ont tendu un piège aux principaux suspects . Croyant venir récupérer leur butin, les membres du réseau se sont rendus sur place et ont été appréhendés en flagrant délit. Pris de panique, Freddy Bonganga et ses complices ont rapidement avoué leurs méfaits et ont
fourni les noms de leurs complices pour
alléger les charges qui pèsent sur eux.
Des ramifications qui s’élargissent. Les forces de sécurité réalisent
que le réseau s’étendait bien au-delà
de ce trio. Les premiers aveux ont
révélé la complicité de figures de
l’opposition politique, de hauts prélats
catholiques, d’avocats influents, de
magistrats, ainsi que de candidats
invalidés lors des élections de
décembre 2023, sans oublier quelques officiels de la CENI elle-même.
Certains membres de cette vaste
conspiration se sont eux-mêmes
désolidarisés en livrant des
informations cruciales aux autorités.
Aussi, des personnes de bonne foi ont
également apporté aux proches de
Kadima des preuves supplémentaires
qui prouvent sans le moindre doute la
nature conspirationniste de cette affaire.
Une réaction mesurée de Denis Kadima
Contacté par téléphone, Denis Kadima a refusé de commenter, évoquant le respect de la procédure judiciaire en cours. Cependant, des sources proches confirment que le président de la CENI a déposé une plainte le 31 octobre 2024 au parquet près la Cour d’Appel de la Gombe contre le Dr Freddy Bonganga Djema pour « injures, dénonciation calomnieuses, imputations
dommageables et menaces de mort ».
Par la suite, le Président de la
CENI, sur une invitation du magistrat
du 20 novembre 2024 qui a fortement
circulé sur les réseaux sociaux, a
confirmé ladite plainte et suit l’affaire de
près. Il a confié que « la justice va
triompher dans le différend qui l’oppose
au Dr Bonganga».
À ce stade, il est important de noter
que cette tentative de déstabilisation du
Président de la CENI met en lumière
l’ampleur des manipulations auxquelles peuvent être confrontées les autorités de la RDC. Toutefois, grâce à la vigilance et au professionnalisme des forces de
sécurité, un réseau au dessein criminel
a été neutralisé. L’enquête, toujours en
cours, pourrait encore dévoiler d’autres ramifications, révéler des nouvelles implications et étendre la portée de cette conspiration.
Avec Jean Paul Sabuni/CP via fntv.cd