À la Une : la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est du pays, particulièrement à Goma chef-lieu de la
province du Nord-Kivu.
FORUM DES AS vient en premier avec ce titre : « Crise à Goma : Fatshi s’adresse bientôt à la Nation ». Le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, prévoit de s’adresser à la Nation dans les heures qui suivent pour évoquer les solutions politiques et diplomatiques à la crise qui frappe actuellement Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, rapporte ce tabloïd. Cette annonce a été faite par Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, à l’issue d’une réunion
interinstitutionnelle tenue hier lundi 27 janvier à Kinshasa, sous la présidence du Chef de l’État, précise le quotidien.
Cette rencontre visait, selon LE POTENTIEL
, à aborder la problématique de la guerre d’agression qui continselon menacer la stabilité et l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo. Cette initiative présidentielle intervient dans un contexte où la RDC fait face, selon le quotidien, à une escalade des violences dans les provinces de l’Est, où les groupes armés étrangers et les conflits internes continuent de peser sur la sécurité des populations civiles, suscitant des préoccupations tant au niveau national qu’international.
Dans le même ordre d’idées, MEDIACONGO
rapporte que lors d’une réunion élargie aux membres du Bureau de la commission défense et sécurité, tenue ce lundi 27 janvier 2025, le Bureau de l’Assemblée nationale a recommandé une réorganisation du commandement militaire dans la province du Nord-Kivu, tant au niveau du secteur opérationnel que de la région militaire, signale ce média. Il a également préconisé une réorganisation politico-administrative de la province, en se concentrant sur les zones encore sous le contrôle des Forces armées de la RDC, en attendant le rétablissement du calme à Goma, poursuit le portail.
INFOS27 écrit en gras : « Goma : une ville qui ne cède pas ». Selon le confrère, malgré une campagne de désinformation orchestrée par des relais pro-Kigali, Goma demeure majoritairement sous le contrôle des Forces armées de la République démocratique du Congo. Ce tabloïd, précise que les FARDC tiennent toujours 80% de la
ville, démentant les rumeurs amplifiées sur les réseaux sociaux au sujet de prétendues victoires des terroristes du M23, qui ne sont qu’une façade pour l’armée rwandaise.
De son côté,côté informe qu’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies est prévue mardi sur la situation sécuritaire en République démocratique du Congo, a annoncé la mission permanente de l’Algérie
auprès de l’ONU. Au cours de la dernière réunion du Conseil de sécurité tenue dimanche, rappelle le bulletin quotidien, tous les États ont, de manière unanime, condamné le Rwanda dont les forces spéciales, engagées en première ligne au front, ont tenté quelques incursions dans la ville de Goma.
Pendant ce temps, écrit LA TEMPÊTE DES TROPIQUES, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a appelé les forces vives de la Nation à une mobilisation totale pour contrer le plan machiavélique du Rwanda, dont les supplétifs ont attaqué la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. L’exécutif national persiste et signe: « Aucun
centimètre ne sera cédé !!! « . L’exécutif national recommande ainsi à la population de Goma de suivre les dispositions
suivantes : rester à l’abri, à la maison ; s’abstenir de commettre des actes de vandalisme et de pillage ; barrer la route
à la propagande manipulatrice du Rwanda
Enfin, LE PHARE clame : « Halte à la manipulation ! ». Pour ce tabloïd, il faut noter qu’en dehors des deux forces combattantes en présence, qui se tiraient dessus en pleine ville, avec des combats au corps à corps dans les rues, les civils congolais étaient aussi exposés à une autre guerre, en l’occurrence celle médiatique minée par la manipulation d’images. Après analyse, constate le journal, on s’est vite rendu compte que certaines images qui étaient balancées sur la toile, relevaient de la manipulation. Ceux qui ont encore fraiche dans la mémoire la situation de 2012, où la ville de Goma avait connu le même scénario, avec le M23 de Sultani Makenga, ont vite découvert que certaines images qu’on balançait dataient de cette époque, mais qu’on balançait dans le but de manipuler l’opinion.
