Les journaux parus ce lundi ont martelé sur le discours enflammé de la Première ministre Judith Suminwa qui a fait craquer Kagame à Addis-Abeba en Ethiopie, au 38ème Sommet annuel de l’Union Africaine.
LE PHARE vient en premier en rapportant que le discours de Judith Suminwa, représentante du Président Félix Tshisekedi à ce forum, a provoqué une onde de choc, principalement chez le président rwandais Paul Kagame qui, acculé par ses vérités, n’a
eu d’autres choix que de quitter la séance, fou de colère. Le tabloïd ajoute que cette communication de la Cheffe de l’Exécutif
congolais était un message fort pour l’unité et la souveraineté des États africains.
FORUM DES AS revient en notant que le sempiternel prétexte de menace existentielle des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), régulièrement utilisé par le Rwanda pour justifier son invasion de la RDC, a été balayé par la Première ministre, Judith Suminwa, au moyen d’arguments massues, le samedi 15 février lors du sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, en Éthiopie.
Sur le même chapitre, INFOS27 titre : « Addis-Abeba : Kagame ébranlé par la fermeté de Judith Suminwa ». Judith Suminwa qui a martelé, cite le journal : ‘’Cette occupation constitue un acte de guerre et une menace pour la stabilité de toute la région’’, fin de citation. Devant les chefs d’Etat et de gouvernement, fait savoir ce tabloïd, Judith Suminwa a rappelé les
souffrances endurées par les populations civiles, victimes d’une guerre qui semble sans fin et d’une injustice criante. Son
discours, empreint de fermeté et de compassion, poursuit ce tabloïd, a fait voler en éclats le silence complice qui entourait ce conflit.
Dans son oral, signale ECONEWS, la Cheffe du Gouvernement congolais a vivement interpellé le président rwandais Paul
Kagame sur le soutien de son pays aux rebelles du M23. Sans langue de bois, note ce tabloïd, Judith Suminwa a fermement
dénoncé les ingérences du Rwanda en RDC, provoquant une réaction sans précédent du chef de l’État rwandais. En outre, souligne CONGO NOUVEAU, la Première ministre congolaise, a accusé lsouligne d’exploitation illégale de plus de
150 tonnes de coltan chaque mois à Rubaya, dans le territoire de Masisi, au Nord-Kivu. Ce pillage n’a rien à voir avec la sécurité, a précisé Judith Suminwa qui estime ‘’qu’il ne s’agit pas d’un combat contre une menace, mais d’un modèle économique criminel qui alimente l’instabilité pour mieux dissimuler un système d’exploitation illégale’’.
Dans un autre registre, LA TEMPÊTE DES TROPIQUED signale que la conséquence de la chute de Bukavu, afflux de congolais au Burundi. LA PRESPERITE fait savoir que face à la crise sécuritaire croissante qui secoue la partie Est de la RDC, marquée notamment par la guerre imposée par le Rwanda et ses supplétifs du M23/ AFC, et la tentative d’occupation de la ville de Bukavu, province du Sud-Kivu, le Gouvernement de la République recommande, à tous les congolais, l’unité, la vigilance, la mobilisation et la résistance totale pour la cause nationale. Dans un message publié sur le compte X du ministère de la Communication et des Médias, note LA RÉFÉRENCE PLUS, le gouvernement congolais a indiqué suivre, heure par heure, la situation à Bukavu, marquée par cette entrée de l’armée rwandaise et de ses supplétifs dans la ville et dit mettre tout en œuvre pour rétablir l’ordre, la sécurité et l’intégrité territoriale, tout en invitant les habitants de Bukavu à rester à la maison et à ne pas s’exposer pour éviter d’être la cible des forces d’occupation. Enfin, INFOS27 signale : « Kinshasa : L’apocalypse prévue pour les Églises n’a pas eu lieu ». Malgré des menaces inquiétantes relayées sur les réseaux sociaux, les cultes se sont déroulés dimanche 16 février à Kinshasa dans les paroisses catholique et protestante. Bien que l’affluence ait été réduite, la célébration a été marquée par une ambiance de dévotion. Les fidèles, soutenus par un dispositif policier, ont pu exprimer leur foi en toute sécurité, témoignant ainsi de leur résilience face à la peur et aux intimidations. Enfin, AFRICANEWS note que les messages lancés par différentes autorités de la ville ont produit des fruits. Le premier appel est celui du gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba qui avait rappelé sa décision interdisant toutes les marches et autres manifestations publiques sur toute l’étendue de la capitale. L’autre message portant sur des mesures contraignantes, est celui lancé par le Commissaire provincial de la Police ville de Kinshasa. Calme observé dans des églises catholiques et protestantes dimanche à Kinshasa, Pari gagné pour la Police et l’Hôtel de ville, conclut le tabloïd.
