Face à la crise sécuritaire qui prévaut en République démocratique du Congo, le Conseil européen va se réunir ce lundi 24 février à Bruxelles, sous la présidence de la Haute Représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas.
» Le Conseil échangera des vues sur l’escalade continue du conflit dans l’Est de la République démocratique du Congo et son impact sur le pays et sur l’ensemble de la région « , précise l’annonce de cette réunion.
» Très chers compatriotes, j’ai travaillé d’arrache-pied toute cette semaine : contacts directs de haut niveau au sein de l’UE. J’ai la ferme conviction que la semaine prochaine, à son tour, la Commission votera en faveur des sanctions « , a déclaré Christian Ndongala Nkunku, ambassadeur de la RDC auprès du Benelux et de l’Union européenne, sur son compte X.
L’étau se resserre désormais sur Kigali, accusé de soutenir les rebelles du M23. Le Trésor américain a imposé des sanctions à James Kabarebe, ministre rwandais de l’Intégration régionale, pour son implication dans ce conflit.
Vendredi 21 février, le Conseil de l’ONU a voté à l’unanimité une résolution condamnant l’agression rwandaise en RDC. Le Rwanda a été sommé de retirer toutes ses troupes présentes en République démocratique du Congo.
Vendredi dernier, l’ambassadeur du Rwanda auprès de l’UE a été convoqué pour recevoir la position de Bruxelles, qui condamne l’invasion rwandaise du territoire congolais. L’UE exige que Kigali retire immédiatement ses troupes et cesse de soutenir le M23.
La RDC tente une action diplomatique avant d’engager » la riposte rigoureuse « annoncée par Félix Tshisekedi, qui durcit son refus de négocier avec les rebelles du M23.
Lionel Kibuluku
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