Vingt-quatre heures après la publication du nouveau présidium de l’Union Sacrée, le sénateur Faustin Luanga a vivement critiqué la composition de la plateforme majoritaire au Parlement.
Dans une tribune publiée sur le réseau social X, il remet en cause l’élargissement de l’équipe dirigeante de l’Union Sacrée et formule des propositions pour promouvoir la cohésion.
Selon lui, cet élargissement traduit « un refus organisé de structuration et du respect de la hiérarchie, gages de toute bonne organisation. » Il estime qu’une entité dirigée par 40 présidents ne pourra pas fonctionner efficacement, car « la guerre des égos risque d’atteindre des sommets. Tout comme le présidium à six membres a rencontré des difficultés et n’a pas bien fonctionné, celui à 40 têtes est susceptible de connaître des blocages. »
Faustin Luanga insiste sur l’importance de tirer des leçons des expériences passées et déplore la répétition des mêmes erreurs, qui, selon lui, risquent de freiner la prise de décisions.
Le sénateur plaide pour un leadership clair, une approche hiérarchique bien définie avec des rôles précis et une responsabilité partagée afin de favoriser une meilleure synergie.
Dans sa tribune, il conclut en insistant sur le fait que « ce n’est pas le nombre de têtes qui compte, mais la capacité à travailler ensemble vers un but commun. »
Enfin, Faustin Luanga appelle à encourager les nouvelles idées, à redynamiser le paysage politique et à promouvoir l’innovation et la créativité, tout en bannissant les antivaleurs.
Lionel Kibuluku
