L’inspecteur général des finances chef des services, Jules Alingete Key , s’est exprimé sur le modus operandi du contrôle financier par l’IGF.
En la faveur d’une émission télévisée ( fauteuil blanc sur Télé 50) , Jules Alingete a exposé les avantages du contrôle financier a priori. Selon lui, ce contrôle permet de prévenir les erreurs et les fraudes, renforçant ainsi la transparence et la rigueur de la gestion publique.
Le contrôle financier a priori est également une vérification préventive exercée avant l’engagement des opérations financières. Ce contrôle garantit la conformité juridique et réglementaire. Il vérifie que les opérations envisagées respectent les lois et règlements en vigueur, notamment en matière de budget et de dépenses publiques.
Jules Alingete a également apporté des éclaircissements sur la présumée forme de cogestion que certains attribuent à cette patrouille financière.
« Mais, quand on parle de cogestion, je tiens d’abord à préciser que le contrôle a priori n’est pas l’apanage de la RDC. C’est un contrôle pratiqué dans tous les pays civilisés ; parler de cogestion spécifiquement dans le cas de la RDC relève donc de l’aberration. On avance cette idée parce que le contrôle a priori est une innovation que nous avons expérimentée il y a quatre ans. Par le passé, nous utilisions le contrôle a posteriori, qui s’est révélé être une véritable passoire en raison des faiblesses constatées, » a-t-il déclaré.
L’inspecteur en chef des services de l’IGF a ajouté que ceux qui critiquent cette forme de contrôle sont en réalité ceux qui prennent plaisir à détourner les fonds de l’État.
Pour rappel, l’Inspection générale des finances a reçu l’instruction du Président de la République de mener un contrôle financier drastique pour l’exercice 2025, au sein des entreprises publiques, des provinces et des entités territoriales décentralisées. Ce contrôle vise à garantir la bonne gouvernance et à améliorer la mobilisation des recettes pour l’exercice 2025.
Lionel Kibuluku
