Le service de l’information et de la communication de la Police nationale congolaise, ville de Kinshasa, a réagi à l’information attribuant la mort du policier Kabeya Senda Fiston aux services de sécurité de la Première ministre.
La Police nationale congolaise précise que « les circonstances de la mort de Kabeya Senda n’étant pas encore élucidées, elle appelle la population à ne pas céder à la manipulation et à la désinformation. La justice militaire est déjà saisie de ce dossier, et les enquêtes sont en cours afin d’identifier et d’appréhender les auteurs de cet acte odieux pour qu’ils répondent de leurs actes », martèle la déclaration de la police.
Pour rappel, cette affaire a pris de l’ampleur après les révélations faites par un agent de la police routière dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. Celui-ci affirme que « le cortège de la Première ministre roulait à contresens. Après leur passage, une Jeep a fait demi-tour pour prendre l’agent Kabeya Senda. Le major, chef de la sécurité de la Première ministre, a ordonné qu’il soit tabassé jusqu’à ce qu’il décède au niveau de l’auditorat militaire », a déclaré le policier interrogé sur cette affaire.
Selon une décision du vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Jacquemin Shabani, seules certaines entités sont autorisées à circuler à contresens, notamment le chef de l’État, les patrouilles de police et les ambulances. Cette mesure vise à réglementer la circulation routière.
Lionel Kibuluku
