La poursuite des consultations politiques en vue de la formation du Gouvernement de l’Union nationale à la Une des quelques médias en ligne exploités par notre rédaction.
ACTU30.CD lance le bal et rapporte que c’est la deuxième phase des consultations politiques ce vendredi 28 mars. « Après la majorité, le conseiller spécial en matière de sécurité du président de la République reçoit dès ce jour des membres
de l’opposition, la société civile, des personnalités, ainsi de représentants de la diaspora congolaise ». Plusieurs
personnalités sont attendues pour des échanges constructifs avec le professeur Éberande Kolongele en vue de la
formation d’un gouvernement d’union nationale, note ce média.
De son côté, ACTUALITÉS.CD signale que la société civile forces vives conditionne sa participation par des assurances
d’intervention en faveur de ses membres des zones sous occupation. Selon ce média, la société civile forces vives juge inopportune sa participation aux consultations entamées lundi dernier à Kinshasa par le conseiller spécial du Président de la République en matière de sécurité. Dans une lettre ouverte, adressée à Eberand Kolongele, cette structure conditionne sa participation par une réponse à sa requête en faveur de ses membres qui se trouvent dans les
zones sous occupation et d’autres en exil.
ACP revient en indiquant que l’opposition de la République démocratique du Congo (RDC) a été invitée par un acteur politique à prendre conscience de la portée nationale de la guerre d’agression qui ne constitue pas une affaire individuelle du Chef de l’Etat congolais, à la 4ème journée des consultations politiques, à Kinshasa, capitale congolaise. « Il faut dire que l’attitude de l’opposition est une posture politique normale vu les circonstances et on ne doit pas se fatiguer pour ça. Les opposants doivent noter que cette guerre n’est pas faite pour le Président de la République plutôt à la RDC, avec tous ses fils et filles. Et que quand ça crépite dans l’Est, quand on tue les gens, ce sont ceux de gens de la majorité ou de l’opposition », a répondu Frédéric Kibassa, leader du regroupement politique « UDPS-Kibassa », à une question de la presse sur l’absence de l’opposition aux consultations. Dans un autre registre, MEDIACONGO informe que les FARDC-UPDF ont décidé d’élargir le rayon d’action des opérations Sujaa aux territoires de Djugu, Mahagi et dans la ville de Bunia, en province de l’Ituri. Cette décision, selon ce média en ligne, fait suite à une réunion d’harmonisation tenue le 27 mars 2025, à Bunia, entre les autorités de deux pays. Lors de la conférence de presse, animée ce vendredi 28 mars 2025, le lieutenant-général Ychaligonza Nduru Jacques a clarifié certains points, notamment, en ce qui concerne l’intervention de l’Armée ougandaise sur le territoire congolais. Il a notamment déclaré
: ‘’On a dit à l’UPDF d’arrêter leur manière d’entrer dans des entités congolaises sans autorisation préalable des autorités
compétentes’’… Quittons la province de l’Ituri pour le Nord-Kivu, plus précisément dans la ville de Goma, OKAPI.NET signale que la population de Goma vit sous la terreur imposée par les éléments du M23. Des jeunes hommes sont régulièrement victimes de flagellations sévères pour des motifs souvent non vérifiés. L’accusation la plus fréquente est l’appartenance aux FARDC. Les agresseurs contraignent leurs victimes à s’allonger au sol avant de les fouetter pendant plusieurs minutes. Ces actes de torture, perpétrés en public ou en privé, instaurent un climat de terreur à tel point que la population n’ose intervenir pour protéger les personnes ainsi maltraitées, renseignent des habitants sous anonymat. Face à cette situation, la population appelle la communauté internationale à exiger le respect du droit international humanitaire dans les zones contrôlées par le M23, font savoir des acteurs de la société civile.
Enfin, dans le Sud-Kivu, 7SUR7.CD fait savoir que plus de six mille nouveaux cas de variole de singe ou Mpox ont été enregistrés au Sud-Kivu en moins de 3 mois soit depuis le début de l’année 2025. Selon le docteur Claude Bahizire, chargé de communication à la Division provinciale de la santé (DPS), plus de cinq mille cinq cents cas suspects ont été identifiés pendant cette période. Il renseigne qu’à ce jour, toutes les 34 zones de santé du Sud-Kivu sont touchées par cette épidémie. À l’en croire, les zones les plus touchées sont celles de Miti-Murhesa, Nyangezi, Uvira et Nyatende. Dans un rapport trimestriel publié mardi 25 mars dernier, rappelle 7sur7.cd, la division provinciale de la santé invite la population à se faire vacciner pour limiter la propagation de cette maladie.
