Concernant la mort de l’agent de police Kabeya Senda, le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a annoncé des poursuites judiciaires contre les auteurs de cet acte.
Dans un communiqué officiel (n° 092), le ministère de la Justice a déclaré avoir pris connaissance de cette affaire et ordonné des mesures immédiates.
« Son Excellence Monsieur le Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a donné injonction à l’Auditeur Supérieur de la Gombe d’appréhender et d’engager des poursuites en flagrance contre les auteurs de ces actes barbares, afin qu’ils subissent la rigueur de la loi », précise le document officiel.
Sur les réseaux sociaux, un autre agent de police a révélé que Kabeya Senda serait décédé des suites des coups reçus de la part des agents de la sécurité de la première ministre, qui roulaient à contresens.
Selon d’autres sources, les faits remontent à mardi de la semaine dernière et ils se sont déroulés sur l’avenue Mondjiba. L’escorte de la Première ministre, se rendant à l’OUA, a emprunté la voie en sens inverse. Dans cette circonscription selon des témoignages, le policier aurait alors prononcé des paroles telles que :
« Allez à l’Est, arrêtez de perturber les gens ici ». Ce qui aurait énervé les agents de sécurité commis à la garde de la première ministre en faisant demi-tour pour interpeller l’agent et le conduire à l’auditorat militaire, où il a été entendu sur procès-verbal le même mardi . Et ce n’est que vendredi soit 3 jour après que l’agent policier interpellé a commencé à se sentir mal et a été transféré à l’hôpital militaire du Camp Kokolo. Jusqu’ici aucune source n’accredite la thèse selon laquelle qu’il a été battu à mort. Fiston Kabeya Senda est décédé environ cinq jours après les faits, soit dimanche. La vidéo devenue virale sur la toile n’aurait pas des liens avec le cortège de la première ministre affirment ses proches.
Affaire à suivre
Lionel Kibuluku
