Face à l’ampleur des dégâts causés par les récentes pluies diluviennes qui ont frappé Kinshasa, le député Erick Tshikuma a lancé un appel pressant au gouvernement central et provincial pour la mise en place d’un dispositif national de solidarité en faveur des sinistrés.
Dans un texte rendu public ce lundi, l’élu de la Funa a souligné l’urgence de coordonner les efforts d’aide humanitaire afin de répondre aux besoins critiques des milliers de victimes confrontées à la perte de leurs logements, à la destruction d’infrastructures et à des conditions de vie précaires.
Les inondations causées par les pluies diluviennes à Kinshasa, ont laissé derrière elles un bilan humain et matériel alarmant.
Le boulevard Lumumba principal artère de la ville de Kinshasa a été débordé par les eaux de la rivière Ndjili, une situation qui a perturbé la circulation et paralysé les activités.
Des quartiers ont été submergés, des routes coupées, des écoles et centres de santé endommagés, tandis que des familles se retrouvent sans abri ni accès aux biens de première nécessité. Face à cette crise, le député Tshikuma insiste sur la nécessité d’une « prise en charge digne et efficace » pour les populations affectées, appelant à une mobilisation générale.
Le député national plaide pour la création urgente d’un mécanisme national de collecte de dons, tant en espèces qu’en nature, sous la supervision conjointe des gouvernements central et provincial.
« Il est impératif de garantir une coordination rigoureuse de la distribution des ressources, afin d’éviter les déperditions et de cibler en priorité les besoins les plus pressants », a-t-il écrit sur son compte X.
Ce dispositif inclurait notamment la mise en place de points de collecte sécurisés, une campagne de sensibilisation médiatique et une collaboration avec des partenaires locaux et internationaux pour amplifier la réponse.
Dans son appel, Erick Tshikuma a également invité toutes les forces vives de la nation à se joindre à l’élan de solidarité.
« Les personnes de bonne volonté, les entreprises publiques et privées, les institutions et même la diaspora doivent pouvoir contribuer à cet effort national », a-t-il affirmé, rappelant que la reconstruction passera par une union des énergies. Il a par ailleurs salué les interventions d’urgence déjà déployées sur le terrain, tout en soulignant leur insuffisance au regard de l’étendue des besoins.
Lionel Kibuluku
