À la Une : la stabilité de l’économie, malgré l’agression rwandaise, rassure le vice-Premier ministre et ministre de l’Économie nationale Mukoko Samba.
FORUM DES AS vient en premier en rapportant que sous les feux croisés d’un briefing presse hier lundi 14 avril, coanimé avec Patrick Muyaya, le ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, n’a pas seulement pris la parole, il a imposé un cap. D’un ton calme mais ferme, souligne ce quotidien, l’homme a livré une radiographie claire et sans anesthésie de l’état de santé de l’économie congolaise. Et contre toute attente, le diagnostic est rassurant. Dans un contexte où l’on aurait pu s’attendre à un effondrement de la monnaie nationale sous la pression de multiples chocs, le ministre s’est voulu rassurant : « Le dollar n’a pas franchi la barre des 3000 FC ». Derrière cette performance, une mécanique bien huilée : les interventions ciblées de la Banque centrale, qui met régulièrement en vente des bons BCC.
Commentant de même, LE PHARE, qui reprend dans ses colonnes les propos de Daniel Mukoko Samba : ‘’Malgré le contexte de la guerre d’agression imposée au pays, le Gouvernement déploie des efforts pour assurer la stabilité du cadre macroéconomique en vue de protéger le pouvoir d’achat des Congolais’’. Ce quotidien précise que le VPM de l’Économie ne s’est pas limité à la seule stabilité du taux de change pour saluer les efforts déployés par le Gouvernement, mais a également évoqué un certain nombre d’autres avantages engrangés grâce à la stabilité du cadre macroéconomique. Parmi ceux-ci, note ce portail, il a mentionné la révision à la baisse, pour la première fois, des prix du carburant, la baisse des prix des principales denrées alimentaires, l’augmentation de la production locale de maïs, et bien d’autres.
Pour Daniel Mukoko, note ACP, le gouvernement a fait le pari de diminuer sensiblement les prix de cinq produits de consommation courante dans les cinq prochaines années. Repris dans les colonnes de ce portail, le vice-Premier ministre cite le maïs, le manioc, le soja, l’huile de palme et le riz, produits pour lesquels il est envisagé, sur une période de quatre à cinq ans, de diminuer sensiblement les prix.
Daniel Mukoko Samba signale que le gouvernement a lancé un programme agricole volontaire avec des bases agricoles dans lesquelles d’importantes sommes d’argent ont été investies, pour mettre en place de véritables usines de manioc et de maïs permettant de transformer la production locale en produits qui peuvent être facilement conservés, de manière à stabiliser le marché de ces produits, ajoute le bulletin quotidien.
Changeons de chapitre avec le Procès Bukanga-Lonzo, INFOS27 titre : « Matata retarde l’instruction, audience reportée au 23 avril ». L’affaire Bukanga Lonzo, qui suscite tant d’attentes, se heurte à une nouvelle série de manœuvres dilatoires, éloignant la promesse d’une justice rapide, constate ce quotidien. Lors de l’audience publique du lundi 14 avril 2025 à la Cour constitutionnelle de Kinshasa, présidée par Dieudonné Kamuleta Badibanga, l’ancien Premier ministre Matata Ponyo, principal prévenu, a une fois de plus usé de subterfuges pour retarder la procédure. Ses avocats ont soulevé des exceptions de procédure, remettant en question la compétence de la Cour et l’irrecevabilité de l’affaire, des tactiques qui témoignent d’une volonté de prolonger le processus judiciaire. Bien que l’instruction ait
débuté, l’audience a été renvoyée au 23 avril, note le tabloïd, laissant le public dans l’attente frustrante d’une vérité qui semble s’éloigner à chaque report.
Pour le même sujet, MEDIACONGO rapporte que la Cour constitutionnelle a tenu, ce lundi 14 avril 2025, une audience publique, dans le cadre du procès très médiatisé de l’affaire Bukanga-Lonzo, impliquant l’ancien Premier-ministre Augustin Matata Mponyo. Accusé de détournement de fonds publics liés au projet agro-industriel, Matata s’est présenté à la barre pour rejeter fermement les charges portées
contre lui. Face aux juges, fait remarquer ce média, il a évoqué « 44 violations massives de la Constitution » et dénoncé le caractère, selon lui, résolument politique du dossier.
Dans un autre registre, INFOS27 rapporte : « La MONUSCO dément son implication dans des préparatifs d’attaque éventuelle à Goma ». La MONUSCO a démenti, dimanche 13 avril, les allégations qu’elle juge gravissimes contenues dans une » prétendue alerte « circulant actuellement, faisant état de préparatifs d’une attaque imminente sur la ville de Goma qui seraient orchestrés depuis l’une de ses
bases, notamment celle de l’aéroport de Goma. Dans un communiqué de presse publié le même dimanche, la mission onusienne a précisé »qu’aucune activité de cette nature n’a jamais eu lieu ni ne saurait être tolérée dans ses installations’’.
De même, signale FORUM DES AS, accusée de collusion avec les FARDC par le M23, la SADC rejette ces allégations. Cette organisation sous-régionale, ajoute ce quotidien, dément avoir engagé de telles actions militaires et que les informations diffusées sont inexactes. La SADC rappelle qu’elle s’engage dans un processus de retrait coordonné de la RDC, engagée dans une démarche axée sur le respect des accords conclus lors d’une réunion consultative à Goma le 28 mars dernier Cette approche vise à établir un climat de paix et de stabilité dans une région historiquement marquée par des conflits armés.
Enfin, au sujet des inondations à Kinshasa, l’ONG la Voix de Sans Voix (VSV), ACTUALITÉS.CD écrit , est vivement préoccupée par les dernières inondations qui ont frappé la ville de Kinshasa après des pluies torrentielles du 4 et 5 avril dernier, ayant causé 70 morts,150 blessés et 6 personnes portées disparues. Notant l’obstruction des caniveaux par des déchets et les constructions anarchiques, la VSV invite l’assemblée nationale et l’assemblée provinciale de Kinshasa à adopter une loi et un édit sur le jet des bouteilles plastiques, sachets et autres dans les rivières et sur la route. Dans son communiqué de presse rendu public ce lundi 14 avril, consulté par ce média en ligne, cette organisation des droits de l’homme propose que toute personne interpellée pour avoir jeté des ordures sur les lieux indiqués soit passible d’une amende.
