La justice congolaise a effectué plusieurs perquisitions dans les résidences de l’ancien président Joseph Kabila à la recherche d’effets militaires volés ou dissimulés.
« Jeudi matin, les services de sécurité ont informé le gérant de la ferme de Kingakati qu’une perquisition était prévue », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) Adam Shemisi, le conseiller en communication de l’épouse de l’ancien chef d’État, Marie-Olive Lembe Kabila.
Félix Tshisekedi a, à plusieurs reprises, accusé son prédécesseur d’être le parrain du mouvement rebelle AFC/M23. Il soupçonne Joseph Kabila d’avoir pris les armes à travers un mouvement insurrectionnel.
Tout s’est précisé lorsque le sénateur à vie Joseph Kabila a annoncé son retour en République Démocratique du Congo, mais dans sa partie orientale, aujourd’hui en grande partie sous contrôle des rebelles.
La fouille s’est effectuée dans deux résidences de la famille Kabila, mais « rien de compromettant n’a[vait] été trouvé », souligne Adam Shemisi, porte-parole de Marie-Olive Lembe.
Le régime de Kinshasa classe toujours Joseph Kabila au rang de persona non grata, en raison, selon lui, d’un présumé soutien au M23.
Lionel Kibuluku
