Le journaliste de la Radio-télévision nationale congolaise, Jessy Kabasele, a réalisé une étude comparative entre les 18 années de gestion de Joseph Kabila et les six premières années de mandat de Félix Tshisekedi.
Dans son analyse, il met en évidence des avancées significatives sous l’ère Tshisekedi, qu’il inscrit dans « la restauration de l’autorité de l’État, la construction d’un Congo moderne et les investissements concrets dans les infrastructures, la diplomatie, la transparence et la justice sociale », peut-on lire dans ce document consulté par fntv.cd.
Jessy Kabasele soutient qu’au cours du règne de Kabila, la République démocratique du Congo n’a bénéficié d’aucun progrès majeur sur les plans politique, économique ou social, dénonçant une concentration du pouvoir entre les mains d’un seul homme.
« Sous Félix Tshisekedi, la RDC s’est dotée d’un palais présidentiel digne d’un grand pays, d’un avion officiel pour les déplacements du Chef de l’État, d’un système numérique de gestion administrative modernisé et d’un accès élargi aux services publics. Ces investissements redonnent à la République sa dignité et son autorité », affirme-t-il.
Parmi les réalisations phares de Félix Tshisekedi en six ans de gouvernance, le journaliste cite la gratuité de l’enseignement, qui a permis la scolarisation de plus de quatre millions d’enfants autrefois déscolarisés, le renforcement de l’état de droit, ainsi qu’une diplomatie dynamique. À ce propos, il affirme que la RDC est désormais un acteur à part entière face aux grands enjeux mondiaux.
S’exprimant sur la récente présence de Joseph Kabila à Goma, Jessy Kabasele estime que l’ancien président a renoncé à son honneur en prenant, selon lui, le parti des agresseurs. « Ce n’est plus un homme d’État, c’est un homme de réseaux », déclare-t-il.
Il accuse Joseph Kabila d’être davantage préoccupé par ses intérêts personnels que par ceux de la nation, allant jusqu’à l’accuser de trahison.
« Kabila ne revient pas pour le peuple. Il revient pour protéger son empire économique, ses privilèges et ses partenaires étrangers. Il veut restaurer un système qui a appauvri les Congolais pendant deux décennies. La République ne peut se permettre de retomber dans cet engrenage », conclut Jessy Kabasele.
Lionel Kibuluku
