Après le décès du souverain pontife ce lundi 21 avril au Vatican, place désormais aux funérailles, qui vont durer neuf jours. À l’issue de ce processus, les cardinaux se rassembleront en conclave pour désigner un nouveau pape.
Il faudra donc attendre la fumée blanche pour connaître le successeur du pape François, après treize années de pontificat.
Tous les cardinaux seront réunis dans la chapelle Sixtine pour cette élection, qui se déroulera à huis clos. Pas de caméras, pas d’internet, pas de télévision : cette élection se tiendra dans un climat de recueillement et de communion.
En attendant, plusieurs noms circulent pour succéder au pape François.
Au total, 135 cardinaux âgés de moins de 80 ans sont appelés à participer au vote. La surprise vient du fait qu’un cardinal africain, et plus précisément congolais, est cité parmi les papabiles.
Il s’agit du cardinal Fridolin Ambongo, 65 ans, archevêque métropolitain de Kinshasa. Figure forte de l’Église catholique africaine, il est perçu comme un opposant au pape François : très conservateur sur le plan doctrinal, mais plus progressiste sur le plan social.
Lionel Kibuluku
