La presse écrite parue ce jeudi dans la capitale congolaise revient sur le réquisitoire du ministère public dans l’affaire BukangaLonzo qui implique l’ancien Premier ministre Augustin Matata Mponyo et consorts.
INFOS27 vient en premier et titre : « Fin de l’échappatoire pour Matata, 20 ans requis verdict attendu le 14 mai ». Longtemps protégé par les jeux d’influence, indique le quotidien, les immunités de circonstance et une rhétorique de persécution politique, Augustin Matata Ponyo croyait pouvoir dicter son rythme à la justice congolaise. Mais le rideau tombe. Ce 23 avril, fait savoir ce tabloïd, la Cour constitutionnelle a refermé l’audience du procès Bukanga-Lonzo sur un réquisitoire implacable : vingt ans de prison requis contre l’ancien Premier ministre, dix ans d’inéligibilité, et une arrestation immédiate demandée. Un réquisitoire qui sonne comme un désaveu cinglant d’années de manœuvres dilatoires… L’IGF cloue Matata Ponyo, rapporte LE PHARE. ‘’Tout était piloté par l’ancien Premier Ministre. Toutes les dépenses étaient effectuées avec son autorisation’’, note le tabloïd. Vingt ans de prison ont été requis par le ministère public contre l’ancien Premier ministre Matata Ponyo, l’ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo, Deogracias Mutombo, et contre l’homme d’affaires sud-africain Grobler Christo Stephanus, poursuivis solidairement pour détournement des fonds destinés à la réalisation du projet de parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, rapporte ACP. Le procureur général de la république a aussi requis 10 ans inéligibilité contre Matata, 5 ans contre Déogratias Mutambo et une expulsion du territoire congolais, après avoir purgé sa peine contre Grobler Stephanus, lors de l’audience de la Cour constitutionnelle tenue mercredi à Kinshasa, indique l’agence.
Malgré l’absence de l’ex Premier Ministre Augustin Matata Ponyo et de l’ancien Gouverneur de la BCC, Déogratias Mutombo Mwana Nyembo, principaux prévenus dans cette affaire, signale LA TEMPÊTE DES TROPIQUES, l’audience s’est bel et bien tenue hier mercredi 23 avril 2025, à la Cour
Constitutionnelle, sous la conduite du juge Dieudonné Kamuleta, président de la plus haute juridiction. Dans son réquisitoire, le Procureur général faisant office de ministère public a fait savoir que Matata Ponyo qui était Premier Ministre au moment des faits, est poursuivi pour avoir fait sortir en procédure d’urgence, 115 millions de dollars us du trésor public avec la complicité du gouverneur de la banque centrale de l’époque. Dans un autre registre, MEDIACONGO rapporte : « RDC–Indonésie : Vers un partenariat stratégique multisectoriel ». Le Président Félix
Tshisekedi a échangé, ce mercredi 23 avril, en visioconférence, avec son homologue indonésien Prabowo Subianto. C’est la deuxième fois que les deux chefs d’État dialoguent directement, illustrant une volonté commune d’approfondir les relations entre la RDC -République
démocratique du Congo- et l’Indonésie. Au cœur de cette discussion rapporte ce média en ligne : une coopération ambitieuse couvrant la diplomatie, l’économie, les infrastructures, l’agriculture et les mines. Autant de domaines que les deux dirigeants souhaitent structurer dans le cadre d’un partenariat solide et durable. Le Président Subianto en a profité pour réitérer son invitation à son homologue congolais, pour une visite d’État à Jakarta. Une rencontre qui devrait se concrétiser au second semestre de cette année. Parlons de la situation sécuritaire dans l’Est, INFOS27 signale que les FARDC, appuyées par les Volontaires pour la Défense de la Patrie (Wazalendo), ont repris le contrôle de Walikale, une cité stratégique du Nord-Kivu brièvement occupée par les terroristes du M23/AFC. Des troupes loyalistes sont désormais déployées sur les principaux axes menant vers le centre de Walikale, notamment de puis Masisi et Bukavu, afin de pré venir toute nouvelle incursion du M23/AFC. Le major Nestor Mavudisa, porte-parole de la troisième zone de Défense, a
déclaré : ‘’Nos troupes sont engagées pour défendre chaque centimètre du territoire national. Il est hors de question que le M23 reprenne Walikale’’. Restons dans le chapitre, LA RÉFÉRENCE PLUS informe : « Médiation qatarie à Doha entre Kinshasa et l’AFC/M23 Les deux parties signent une déclaration conjointe ». Selon ce tabloïd, le gouvernement congolais et l’AFC/M23, ont signé dans la soirée de mercredi 23 avril, une déclaration conjointe pour travailler à une trêve, en vue d’un cessez-le-feu effectif. S’il est vrai que ce n’est pas encore un accord de cessez-le-feu, ni non plus une trêve, mais à ce stade, avec ce communiqué dans lequel les deux parties affirment avoir convenu de travailler ensemble à un accord, c’est déjà une déclaration d’intention qui augure le début des vraies discussions.
ACTUALITES.CD fait savoir que les deux délégations affirment avoir mené des discussions franches et constructives et se disent prêtes à poursuivre leurs efforts pour rétablir une paix durable en RDC et dans la région. Elles s’engagent à respecter l’ensemble des engagements pris pendant toute la durée des pourparlers et jusqu’à leur conclusion. Le texte réaffirme notamment la cessation immédiate des hostilités et le rejet catégorique de tout discours de haine et d’intimidation, ajoute actualite.cd. Les deux camps appellent les communautés locales à s’aligner sur cette dynamique de désescalade.
FORUM DES AS revient : ‘’Doha : Les espoirs sont permis !’’ Confirmant de même, OURAGAN titre : « À Doha, les bases de la trêve posées ». Selon le confrère, dans une atmosphère de gravité mêlée d’espoir, le gouvernement congolais et le mouvement armé Alliance fleuve Congo/M23 ont franchi un pas décisif vers la désescalade. Réunis sous les auspices de l’émir du Qatar,
les représentants de deux parties ont annoncé mercredi, dans une déclaration conjointe, leur volonté commune de conclure une trêve en vue d’un cessez-le-feu effectif dans l’est de la RDC. Enfin, INFOS27
note que le ‘’promesse de trêve à Doha : Kinshasa et le M23 à l’épreuve de la parole donnée’’.
