Une avancée diplomatique majeure s’est dessinée ce mercredi dans la capitale qatarienne, Doha, où les représentants des États-Unis, de la République Démocratique du Congo (RDC), du Rwanda et de la France se sont réunis pour faire le point sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC et renforcer leur engagement en faveur de la paix.
Au cœur des discussions : les efforts pour contenir la violence persistante dans cette région en proie aux conflits armés, le processus de dialogue en cours entre le gouvernement congolais et le mouvement rebelle Alliance du Fleuve Congo/M23 (AFC/M23), ainsi que la détérioration de la situation humanitaire touchant des milliers de civils.
Dans un communiqué conjoint publié à l’issue de la réunion, les délégations ont salué la récente déclaration de cessez-le-feu convenue entre la RDC et le mouvement AFC/M23, signée sous l’égide du Qatar. Une mesure considérée comme un signal fort vers une désescalade durable des tensions, même si les défis restent nombreux sur le terrain.
« Nous reconnaissons l’importance du cessez-le-feu comme une étape essentielle vers un règlement pacifique du conflit dans l’Est de la RDC », peut-on lire dans le document. Les parties ont également insisté sur la nécessité d’un accès humanitaire sans entrave pour les populations déplacées et affectées par les violences.
Le rôle du Qatar comme médiateur dans ce processus a été salué unanimement, les participants louant son implication dans la facilitation du dialogue entre Kinshasa et les groupes armés. Washington, Paris et Kigali ont réaffirmé leur volonté de soutenir toutes les initiatives régionales en faveur de la paix, notamment dans le cadre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et des mécanismes de coordination régionale.
Lionel Kibuluku
