L’actualité ce vendredi reste marquée par la solution pour le retour de la paix dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.
INFOS27 vient en premier et titre : « Paix en vue pour l’Est de la RDC : Doha lance un appel à l’action collective ». Selon ce quotidien, une rencontre diplomatique de haut niveau s’est tenue le 30 avril 2025, à Doha, au Qatar, réunissant des représentants des pays influents tels que les États-Unis, la France, le Togo, le Rwanda et la RDC. Cette rencontre, marquée par des discussions cruciales sur la situation sécuritaire et humanitaire de l’Est congolais, représente un tournant dans les efforts internationaux pour mettre fin à la guerre qui ravage cette région depuis plus de trois décennies. Le tabloïd, signale qu’un accent a été mis sur la nécessiténde relancer le dialogue entre le gouvernement congolais et l’AFC/M23, dont les actions ont profondément déstabilisé la RDC, et dont les racines sont liées à des manipulations extérieures, notamment du Rwanda.
Le même journal (INFOS27) dans d’autres colonnes signale que le 30 avril 2025, le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, a saisi le Sénat pour une levée d’immunité visant Joseph Kabila, sénateur à vie et ancien chef de l’État. Les accusations sont d’une gravité inédite : trahison, participation à un mouvement insurrectionnel, crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Pour la première fois dans l’histoire politique de la RDC, un ancien président de la République est formellement visé par la justice pour des faits qui relèvent de la haute trahison. La République frappe fort, note le quotidien. Attestant l’information, LE PHARE rapporte : ‘’Joseph Kabila bientôt devant la justice pour haute trahison’’.
De son côté, CONGO NOUVEAU titre à la une : « Kabila veut un dialogue sous l’égide de la CENCO-ECC ». Dans cette déclaration, révèle cet hebdomadaire, Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga et Joseph Kabila ont noté avec satisfaction la réaffirmation, dans la déclaration de principes de Washington du 25 avril dernier, du respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de chaque État, du respect des frontières établies conformément à la Charte des Nations unies et de l’Union africaine, ainsi que l’engagement des signataires à la non-agression et à la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres parties. Cependant, les signataires de ce document, souligne Congo Nouveau, veulent aller plus loin et exigent un dialogue national inclusif sous l’égide de la CENCOECC.
De même, JEUNEAFRIQUE revient en notant que dans une déclaration diffusée ce 1er mai, Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly
Sesanga ainsi que l’ancien président Joseph Kabila estiment qu’un ‘’dialogue interne est indispensable’’ pour trouver une solution à la crise. Tout en citant, parmi les causes, la mauvaise gouvernance et la restriction des libertés fondamentales menées par le pouvoir de Félix Tshisekedi. Selon ce média international, pour la première fois depuis le début de la crise dans l’Est, les principaux opposants au président Félix Tshisekedi ont publié jeudi une déclaration commune. Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga ainsi que l’ancien président Joseph Kabila y estiment que si les négociations en cours représentent ‘’une avancée significative’’ vers la résolution du conflit, elles ‘’ne constituent pas une base suffisante pour une solution définitive et durable’’.
Dans la même logique, AFRICANEWS rapporte que l’aile dure de l’opposition congolaise fait bloc dans la recherche d’une solution durable à la crise qui persiste depuis près de cinq ans dans l’Est du pays. Le mardi 30 avril, écrit cet hebdomadaire, Martin Fayulu, Joseph Kabila, Delly Sesanga et Moïse Katumbi ont signé une déclaration commune appelant à un « dialogue interne » et réaffirmant leur détermination à œuvrer ensemble pour une solution durable à la crise. Selon ce tabloïd, ce dialogue devrait permettre d’identifier les causes profondes, internes et externes de la crise et de lui trouver des solutions pérennes, en vue de rétablir la cohésion nationale et la démocratie. AfricaNews indique que la proposition de ce quatuor s’aligne sur le Pacte social pour la paix et le bien-vivre
ensemble en RDC et dans la région des Grands Lacs, initié par les évêques catholiques et les pasteurs protestants.
Convaincus que, aussi louables et bienvenues soient-elles, les initiatives des pays amis et des organisations régionales ou internationales ne peuvent remplacer la quête, par les Congolais eux-mêmes, de solutions à leurs problèmes, indiquent Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga et Joseph Kabila dans les colonnes du journal, insistant sur la nécessité d’une appropriation nationale du processus de paix. Dans leur déclaration, rapportée par LE POTENTIEL, ces quatre opposants vont plus loin en pointant du doigt les causes profondes et endogènes de la crise, estimant que toute solution qui ne les prend pas en compte serait
inévitablement ‘’factice et éphémère’’.
Par ailleurs, rapporte LA RÉFÉRENCE PLUS
, ces quatre leaders de l’opposition exigent la publication des accords signés par la RDC afin de booster son intégration économique sous-régionale, dans le strict respect de sa souveraineté.
