À la Une : l’accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda sous la médiation des EtatsUnis d’Amérique.
MÉDIACONGO vient avec ce titre : « Guerre à l’Est : vers un autre accord de paix RDC-Rwanda à la Maison Blanche ». Selon ce média, depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les Etats-Unis d’Amérique semblent résolument engagés à mettre fin à la crise sécuritaire dans la partie Est de la RDC et dans la sous-région des Grands-Lacs. Dans une interview accordée jeudi 1er mai 2025 à l’agence de presse Reuters, cite médiacongo, le conseiller principal du Président américain,
Massad Boulos, annonce que les Etats-Unis poussent le Congo et le Rwanda à signer un accord de paix à la Maison Blanche
dans environ deux mois, accompagné des accords miniers bilatéraux qui apporteraient des milliards de dollars
d’investissements occidentaux dans la région.
Abordant le même sujet, ACTUALITÉS.CD
rapporte que depuis la signature du communiqué conjoint entre les délégués du
gouvernement de la RDC et ceux de la rébellion de l’AFC/M23 à l’issue des discussions de Doha, des voix s’élèvent en interne pour exprimer les inquiétudes au sujet d’une probable réintégration des éléments du M23 dans l’armée tout comme dans les institutions politiques du pays. Interrogé s’il serait d’accord d’innocenter les membres du mouvement rebelle soutenu par le Rwanda après les discussions ? Maxime Patrick Robert Albert Prevot, le Chef de la diplomatie Belge rappelle ce que son pays a toujours combattu l’impunité et espère que ceux qui pilotent les négociations tiendront compte de l’aspect de la redevabilité.
INFOS27 revient en indiquant : « Quand l’horizon s’éclaircit, les marchands de guerre s’agitent ». Il fut un temps, pas si lointain, où les tambours de guerre résonnaient à Bunagana. Les colonnes de l’ennemi semblaient inarrêtables, mais le souffle héroïque de nos vaillants soldats les cloua sur place, figés dans une guerre de positions, comme si le ciel lui-même s’était
interposé entre eux et notre sol. Pendant des mois, la ligne de front ne céda point. Mais lorsque les balles n’eurent plus raison de notre résistance, l’or, lui, tenta d’ouvrir les portes. Selon ce journal, le Rwanda, changeant d’armure, abandonna la mitraille
pour la monnaie. Le combat ne se livrait plus dans les tranchées, mais dans les salons feutrés et les arrière-cours des
casernes. Les convictions, jadis trempées dans le serment, se mirent à fondre sous le soleil de l’argent… Quand nos cœurs saignaient, eux jubilaient. Aujourd’hui, poursuit ce tabloïd, alors que demain se dessine à Washington une lueur d’espérance, certains s’empressent d’en noircir le ciel. Les opposants et les communicantes pro-rébellion qui se frottaient les mains quand nos territoires tombaient, se lamentent maintenant qu’un accord se profile.
Dans un autre registre, OURAGAN FM
informe : « Levée d’immunité de Joseph Kabila : le Sénat s’en remet à la Constitution
». Selon le ce média, le président du Sénat, Sama Lukonde, a annoncé vendredi que la demande de levée d’immunité du sénateur à vie Joseph Kabila sera examinée conformément à la loi. Il a précisé que cette procédure se déroulera dans le strict respect de la Constitution et du règlement intérieur de l’institution. Selon ce média, cette démarche fait suite à la transmission officielle par l’auditeur général de l’armée, d’un réquisitoire visant l’ancien président de la République, sur instruction du ministre de la Justice, Constant Mutamba. Celui-ci accuse le sénateur à vie de faits présumés extrêmement graves : trahison, crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Ces accusations seraient liées à son implication présumée dans la crise sécuritaire qui déchire l’est de la RDC.
Enfin, ACTU30.CD rapporte : « Kinshasa sous les eaux : routes coupées, inondations, des victimes appellent à l’aide après des pluies diluviennes ». Des fortes pluies qui se sont abattues dans la ville de Kinshasa le jeudi 1er mai ont provoqué d’importantes inondations et des dégâts matériels. Les quartiers les plus touchés font face à des routes éventrées, des glissements de terrain et des inondations, plongeant les habitants dans l’inquiétude et réveillant une fois de plus l’urgence d’une intervention coordonnée des autorités. Parmi les dégâts les plus marquants, signale ce média, la route By Pass s’est littéralement divisée en deux, rendant la circulation impossible sur cet axe stratégique. À Binza Delvaux, l’avenue Lalu a également subi d’importantes dégradations, tandis que la route Nzela ya Mayi a été ensevelie sous des éboulis de pierres provenant d’une colline. Ces effondrements ont non seulement endommagé la chaussée, mais ont aussi provoqué des embouteillages monstres, plongeant des milliers d’automobilistes dans un chaos sans précédent.
