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Revue de presse

RDC: « Accusé de trahison, crimes de guerre… Joseph Kabila attendu à la Commission spéciale ce mardi au Sénat » (FORUM DES AS)

Joseph Kabila Kabange Sénateur à vie et ancien président de la RDC.
Joseph Kabila Kabange Sénateur à vie et ancien président de la RDC.

La plupart des journaux kinois et médias en ligne de ce mardi s’intéressent à une éventuelle levée des immunités de
Joseph Kabila au Sénat, d’où le concerné est convoqué par la commission spéciale ce mardi pour répondre des accusations lourdes de conséquences.

FORUM DES AS vient en premier et titre : « Accusé de trahison, crimes de guerre… Joseph Kabila attendu à la Commission spéciale ce mardi au Sénat ». Le président honoraire et Sénateur à vie Joseph Kabila est officiellement convoqué par le Sénat pour répondre des accusations lourdes de conséquences. Il devra se présenter ce mardi 20 mai à une séance de travail de la Commission spéciale chargée d’examiner le réquisitoire de l’auditeur général près la Haute Cour Militaire. Cette commission, mise en place par le bureau du Sénat, a pour mandat d’analyser la demande de levée de ses immunités parlementaires en vue d’éventuelles poursuites judiciaires. Dans une correspondance signée par le président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, note ce quotidien, il est précisé que cette initiative s’appuie sur les articles 138 point 5 de la Constitution, ainsi que 196 et 224 du Règlement intérieur du Sénat.
Selon ACTUALITÉS.CD ce lundi 19 mai, la Commission spéciale dirigée par Christophe Lutundula devrait auditionner l’auditeur général des Forces Armées de la RDC. Cette Commission composée de 40 membres à 3 jours pour réaliser sa mission et présenter son rapport à l’Assemblée plénière de la Chambre Haute du Parlement… L’opinion sera davantage fixée sur le sort de Joseph Kabila après les 72 heures ou 3 jours des travaux de la commission spéciale, dont les membres ont été désignés par le bureau du Sénat après le huis clos, en vertu de l’article 56 alinéa 1 du Règlement intérieur du Sénat, conclut ce média.
‘’Joseph Kabila se présentera ou non à la convocation du Sénat fixée au 20 mai ?’’, s’interroge MEDIACONGO. Toujours est-il que la démarche entamée par la chambre haute du Parlement fait face à un premier obstacle et non le moindre. En effet, renseigne ce média en ligne, la notification officielle adressée par voie d’huissier au sénateur à vie et ancien président de la République, Joseph Kabila n’a pas été
réceptionnée ni signée par les occupants de l’adresse de sa résidence de GLM. Et pourtant, Joseph kabila devrait se présenter devant la commission spéciale du Sénat e vue de s’expliquer sur ses liens présumés avec la rébellion de l’AFC-M23. Médiacongo rappelle que cette démarche s’inscrit dans le cadre des démarches initiées pour la levée de ses immunités tel que demandé par l’Auditeur Général des FARDC.
Dans un autre registre, OURAGAN FM
prédit : « Matata à la porte de Makala ». Après plusieurs reports et rebondissements, la Cour constitutionnelle se prononce enfin ce mardi 20 mai sur le procès emblématique du fiasco agro-industriel de Bukanga Lonzo, devenu le symbole d’une République pillée de l’intérieur. À l’issue de l’audience du 23 avril dernier, le ministère public avait déjà requis 20 ans de travaux forcés contre les trois personnalités de premier plan citées dans cette affaire : l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo, l’exgouverneur de la Banque centrale Déogratias Mutombo et l’homme d’affaires sud-africain, Christophe Grobler. Difficile pour Matata de se tirer d’affaire, note le journal. ‘’L’homme à la cravate rouge’’ sera, sauf cataclysme, condamné, apprend Ouragan de plusieurs sources judiciaires.
Autre actualité, c’est les mesures de l’Hôtel de ville de Kinshasa sur la circulation alternée selon les plaques d’immatriculation rapporte FORUM DES AS: « L’hôtel de ville envisage d’imposer une circulation alternée pour les véhicules de plaques paires et impaires ». Ce qui n’était au départ qu’une rumeur née d’une fuite sur les réseaux sociaux est désormais une réalité confirmée par les autorités provinciales. La ville de Kinshasa envisage de mettre en œuvre, dans les prochains jours, une mesure de circulation alternée selon les plaques d’immatriculation. Cette affirmation émane d’une mise au point faite par le cabinet du gouverneur Daniel Bumba, hier dimanche 19 mai.
INFOS27 qualifie : ‘’une mesure cosmétique qui cache mal l’agonie urbaine’’. Selon ce tabloïd, c’est une décision à la fois simpliste et symptomatique d’une gestion en pilotage automatique. Car, poursuit le journal, à défaut de s’attaquer aux causes structurelles de la paralysie urbaine
urbanisme anarchique, voiries délabrées, transports publics inexistants l’Hôtel de ville choisit la facilité : punir les usagers au lieu de construire des solutions. Cette mesure d’apparence technique n’est rien d’autre qu’un artifice politique, un aveu d’impuissance maquillé en action. Un emplâtre absurde sur un système à l’agonie. Kinshasa n’a pas besoin de restrictions, mais d’ambition, conclut le confrère.
Rendons-nous au Kasaï-Oriental, 7SUR7.CD
informe : « Augustin Kayemba désigné gouverneur intérimaire ». Le vice-gouverneur du Kasaï-Oriental a été désigné gouverneur par intérim de cette province située au centre de la République démocratique du Congo. La désignation est
contenue dans un télégramme du vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur et affaires coutumières, parvenu à ce média, ce lundi 19 mai 2025. Adressée au vice-gouverneur Augustin Kayemba, cette note administrative vient confirmer son intérim à la tête de la province du Kasaï-Oriental,
après la mise en accusation de son titulaire Jean-Pascal Mbuebue Kapo par l’Assemblée provinciale. Cette source rappelle que qu’il est reproché
au gouverneur entre autres la gestion opaque des recettes à caractère national évaluées à USD 3 millions destinés à l’investissement.
Pour terminer, INFOS27 signale : « Le Burundi refuse l’entrée à des congolais munis de documents émis par l’AFC/M23 ». Le gouvernement burundais a récemment interdit l’entrée sur son territoire à plusieurs ressortissants congolais munis de documents de voyage émis par l’AFC et le M23, les qualifiant d’ » illégitimes « . Les autorités burundaises reprochent à ces voyageurs d’avoir tenté d’entrer sur le territoire national avec des documents de sortie portant des cachets émanant des ‘’autorités illégitimes congolaises’’, faisant référence aux structures administratives
mises en place par l’AFC/ M23 dans les zones sous leur contrôle dans l’Est de la RDC, notamment au Nord-Kivu.

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